Faysal, Palestinien trentenaire, reçoit un mystérieux faire-part de décès. Mais qui est donc cette tante Rita ? Intrigué, il abandonne son amant et sa vie en Europe pour retourner à Jabalayn, son village natal. Dans le palais déserté de son enfance, il erre. Le passé resurgit, fastueux et lourd de secrets. Alors que plane la menace d'une annexion imminente, qu'une famille et un pays sont au crépuscule, l'esprit de Faysal bascule.
Karim Kattan nous donne à lire un premier roman troublant, à la fois tendre et violent, qui explore les contradictions de l'engagement politique et de la mémoire. A l'ombre des amandiers en fleurs, se dévoile une Palestine devenue lieu de l'imaginaire, intime et insoumise.
2013. Deux ans après la « Révolution de Jasmin », la Tunisie est en proie à l'instabilité, incapable de se relever économiquement, avec un taux de chômage très élevé, particulièrement chez les jeunes, qui se sentent oubliés. Saif poursuit ses études à Tunis et s'inquiète pour Walid, son jeune frère qui est chez leurs parents, désoeuvré... Aziz travaille dans un centre d'appel pour pouvoir se présenter devant la famille de Meriem, sa fiancée qui poursuit, elle, de brillantes études en droit. Chayma, après avoir assisté à l'immolation d'un jeune homme de 27 ans, songe de plus en plus à partir en France. Tous, ils suivent avec passion les mouvements syndicaux et les appels de la rue qui se multiplient. La rue est en ébullition après l'assassinat du député de gauche Chokri Belaïd car le parti Ennahdha - le parti islamiste gagnant des élections - est accusé d'en être le responsable en ayant laissé prospérer les mouvements radicaux.
Tunisie, 1984. Le gouvernement annonce l'augmentation du prix des céréales, déclenchant une insurrection populaire qui enflamme le pays. Durant ces Émeutes du Pain, les Tunisiens découvrent une radio pirate animée par un mystérieux personnage qui sème la zizanie parmi les forces de l'ordre. Qui se cache derrière cette voix irrévérencieuse bientôt devenue une véritable légende urbaine ? À travers Selim et son grand-père, les auteurs imaginent un duo aussi attendrissant qu'héroïque. À l'aide d'un vieux talkie-walkie trafiqué, les deux complices détournent les communications policières, sabotant les opérations de répression avec une insolence et un humour libérateurs pour tout un peuple. Dans ces planches à l'aquarelle aux styles graphiques riches et variés, les auteurs reviennent sur un demi-siècle d'histoire tunisienne, de la Seconde Guerre mondiale à la fin du règne autoritaire de Bourguiba, en passant par la violente répression de l'opposition de gauche dans les 1970.
Ils m'appellent « gazelle », et je me sens blessée. Je ne suis pas un animal. Je ne suis pas une chose. Je ne suis pas une image. Je ne suis pas une proie. De l'insulte « nègre » Césaire a fait la Négritude.Du gazellage je m'apprête à faire Gazelle Théorie.Ceci est un manifeste. Ceci est un témoignage. Ceci est un coup de colère, et une mise en lumière.I.O. Dans un livre inclassable qui emprunte aussi bien à l'essai qu'au récit, à la politique qu'à la poésie, Ines Orchani explore à la première personne un féminin méconnu, décrivant librement l'expérience des codes - et de leur transgression -, des stratégies, des croyances et des sexualités. Les femmes qu'on y croise, gazelles et rebelles, incarnent un féminisme non occidental, un féminisme du secret et du courage, où les intentions l'emportent sur la forme. Dans l'élan créé par Virginie Despentes avec King Kong Théorie, Ines Orchani donne à entendre les voix d'un féminisme-monde. Romancière, poétesse, traductrice, Ines Orchani vit entre ses deux pays, la France et la Tunisie, et écrit en deux langues, à la rencontre des pôles.
« Du fil, du sang et des mots. Il n'en faut pas plus pour faire disparaître le corps d'une fille. La dématérialiser d'un coup, un seul. Net et sec. Une entaille. Et le liquide qui coule, tout naturellement, dans une odeur de femmes et de secret.
Nous étions trois. Ma mère, Dibiza et moi. Plus un métier à tisser. L'armature en bois ne comportait que les fils de trame tendus à l'horizontale. Les fils de chaîne avaient été sectionnés. J'étais debout, pieds nus, la robe relevée au-dessus du genou. Dibiza s'est baissée et a planté un bout tranchant au niveau de la rotule. Une lame à raser ? Un couteau ? Une aiguille ? Je ne me souviens que du reflet du métal. Il passe aujourd'hui encore devant mes yeux comme une ombre.
C'est à ce moment-là qu'est intervenue ma mère. Elle a glissé des graines de raisins secs dans la main de Dibiza. Sept. La matrone les a comptées à voix haute, minutieusement.
- Vas-y, dit-elle en relevant la tête et me poussant vers le métier à tisser. Tu vas passer au-dessus de la trame.
Je me suis avancée.
- La jambe droite d'abord. Puis la gauche. Ensuite, tu reviens au point de départ. Et tu recommences.
J'ai levé la jambe droite.
- Veille à effleurer le fil de ton pied.
Après chaque aller et retour, Dibiza s'est penchée sur l'entaille, a badigeonné de sang le raisin sec et me l'a tendu :
- Ouvre la bouche. Avale-moi ça.
Et elle a psalmodié d'une voix de basse :
- Par le fil je t'ai cousue ! Ton sang je t'ai fait avaler ! Nul ne pourra plus t'ouvrir ! Ni l'homme ni le fer ! Tu es un mur contre un fil ! Un mur contre un fil ! Sang de ton genou, ferme ton petit trou ! »
Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood se lie toutefois d'amitié avec Turner, en qui il trouve un allié précieux. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes.
Couronné en 2017 par le prix Pulitzer pour Underground Railroad puis en 2020 pour Nickel Boys, Colson Whitehead est l'un des rares romanciers distingués à deux reprises par cette prestigieuse récompense. S'inspirant de faits réels, il continue d'explorer l'inguérissable blessure raciale de l'Amérique et donne avec ce nouveau roman saisissant une sépulture littéraire à des centaines d'innocents, victimes de l'injustice du fait de leur couleur de peau.
«Patience, mes filles ! Munyal ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie.» Au nord du Cameroun, au sein des riches familles peules et musulmanes, la patience est la vertu cardinale enseignée aux futures épouses. Malheur à celle qui osera contredire la volonté d'Allah ! Entre les murs des concessions, où règnent rivalité polygame et violences conjugales, la société camerounaise condamne ces femmes au silence.Mais c'est aussi là que les destins s'entrelacent. Ramla, arrachée à son premier amour ; Safira, confrontée à l'arrivée d'une deuxième épouse ; Hindou, mariée de force à son cousin : chacune rêve de s'affranchir de sa condition. Jusqu'où iront-elles pour se libérer ?
A powerful and perceptive coming-of-age story, in the tradition of The Catcher in the Rye, from a talented young filmmaker, screenwriter and novelist.
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.
أشار المصباحي إلى أنه خطّط منذ البداية أن تكون روايته المذكورة “مغامرة في السرد”، متجنبا تكرار نفسه، ومحاولا أن يقدم ما يقنع القراء والنقاد بأن سر الإبداع الحقيقي هو أن يحرص الكاتب على أن يؤكد دوما أنه قادر على أن يأتي بما هو جديد سواء على مستوى اللغة أو على مستوى الأساليب التقنية، أو على مستوى المضامين. وأضاف المصباحي قائلا إن روايته المذكورة “طُبخَت على نار هادئة” إذ أنه ظل ينتظر تطورات الأحداث التي أعقبت انهيار نظام بن علي، ملاحقا تبعاتها وانعكاساتها على الأوضاع السياسية والاجتماعية والثقافية وغيرها، ومتنقلا بين مختلف المناطق لمعاينة تأثيراتها على الناس بمختلف فئاتهم ومشاربهم. ولم يشرع المصباحي في الكتابة عما رصده من أحداث إلاّ حين أصبح متيقنا من أنه قادر على أن يلتقط تفاصيل تلك الأحداث، وبسط تعقيداتها من خلال “مغامرته السردية الجديدة”. وقد اختار المصباحي ثلاث شخصيات لتروي كل واحدة منها، ومن زاويتها الخاصة الأحداث التي شهدتها البلاد بعد انهيار نظام بن علي في الرابع عشر من شهر يناير 2011. ويسرد الكاتب أيضا أحداثا أخرى تعود إلى فترات مختلفة من التاريخ التونسي المعاصر سواء قبل استقلال البلاد أو بعده مثل حرب الجلاء عن مدينة بنزرت التي خاضها التونسيون ضد الاستعمار الفرنسي، وهزيمة 67، والعديد من الأحداث الأخرى.
alarab
Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu'elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l'entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
C'est ce qui va arriver à Jonathan. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d'expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie.
« J’ai intégré l’équipage du véhicule au niveau de la dernière maison près du cimetière d’Ouled Bou Ali. Un souffle absolument incongru m’a aspiré comme un vortex soudain par la cinquième fenêtre droite. A peine me suis-je remis de cette turbulence insensée, juste après avoir repris mes esprits et mes distances avec le débile qui aplatissait frénétiquement un élastique contre la vitre, j’ai capté ses vibrations fines, signature délicieuse d'une exquise jeunesse. J'ai humé son parfum subtil de tomate avariée et de cadavre récent, indices sans équivoque d'une coutumière aux privilèges, signes d’un raffinement certain. J'ai frissonné sous le souffle frais de ses ailes angéliques.
Je suis une mouche mâle.
C'est vrai, je suis mort après quelques minutes. Mais, il est utile de le mentionner, je suis mort d’une façon rarissime pour espèce ; je suis mort noyé »
L'éditeur
« Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. » Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...
Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées.
Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas... heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Ce roman nous laisse entrevoir à quel point ce que l'on croit peut devenir réalité. Maxence Layet - Psychologies
Paris, mai 2002. Julia Jarmond, journaliste pour un magazine américain, est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv. Au cours de ses recherches, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet. Au fil des témoignages, elle découvre, avec horreur, le calvaire des familles juives raflées, et en particulier celui de Sarah. Contre l'avis des siens, Julia décide d'enquêter sur le destin de la fillette et de son frère. Soixante ans après, cela lui coûtera ce qu'elle a de plus cher.
Paris, le 16 juillet 1942 : la rafle du Vel' d'Hiv'. La police française fait irruption dans un appartement du Marais. Le petit Michel, paniqué, se cache dans un placard, et sa grande soeur Sarah, dix ans, l'enferme et emporte la clef en lui promettant de revenir. Mais elle est arrêtée et emmenée avec ses parents...
Découvrez Les dieux voyagent toujours incognito, le livre de Laurent Gounelle. Imaginez : un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu'il vous demandera. Cela, pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n'êtes plus le maître de votre existence, et pourtant, à bien des égards, elle est plus excitante qu'auparavant ! Toutefois, peu à peu, le doute s'installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont les personnages énigmatiques de son entourage ? Les découvertes que vous faites n'ont rien pour vous rassurer.
Cette histoire, qui évolue dans l'atmosphère envoûtante d'un été parisien, ouvre la voie à la plus belle des réflexions sur nous-mêmes : qu'est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé d'une destinée qui ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?
Nouvelle édition augmentée d'une Postface: textes de Jean-Jacques Annaud et Joël Dicker, illustrée d'un cahier de 8 pages hors-texte couleurs de photos du tournage de la minisérie.
À New York, au printemps 2008, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, se retrouve accusé d'avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de son ami Harry, Marcus, jeune écrivain à succès, abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête.
Qui a tué Nola Kellergan? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975?
Mariée à un riche promoteur, Peri assiste à un grand dîner dans une somptueuse villa du Bosphore. Au cours du repas, chacun commente les événements dramatiques que traverse la Turquie pendant qu'elle repense à sa jeunesse, à l'affrontement entre son père laïc et sa mère très pieuse, puis étudiante à Oxford entre ses deux amies : Shirin, Iranienne émancipée, et Mona, musulmane pratiquante et féministe.
Elle se remémore aussi sa rencontre avec Azur, le flamboyant professeur de philosophie qui les a réunies. Cette soirée pas comme les autres fera ressortir les contradictions de la femme d'aujourd'hui et les impasses dans lesquelles se débat une société coincée entre tradition et modernité.
Elif Shafak signe une satire violente de la bourgeoisie stambouliote comme du fanatisme religieux, également aveugles aux aspirations d'une jeunesse en quête de vérité et de liberté.
L'imaginaire musulman, en particulier salafiste, a tendance à présenter le règne des quatre premiers successeurs de Muhammad, celui des « califes bien guidés », comme un temps idyllique. Or les textes les plus anciens révèlent une toute autre réalité : celle d'une déchirure précoce avant même que le Prophète soit porté en terre. Ses plus proches Compagnons rivalisèrent alors de trahisons, de pactes secrets, de corruption et de menaces de mort pour s'emparer du pouvoir. Voici l'histoire stupéfiante des Califes maudits, dont ce premier volume révèle les enjeux et les acteurs. Fidèle à la méthode déployée dans Les Derniers Jours de Muhammad, Hela Ouardi est allée fouiller dans les replis des sources les plus classiques - mais en réalité très peu consultées - pour reconstituer cette histoire secrète. Les protagonistes sont tous des figures majeures de l'islam naissant : Abû Bakr, le plus proche Compagnon, 'Umar, son second impétueux et violent, 'Alî, le gendre bien-aimé, Fâtima, la fille chérie au destin funeste, qui lancera une terrible malédiction à ses spoliateurs, les futurs premiers califes. Entre tous ces personnages hauts en couleur se noue une véritable tragédie grecque aux conséquences durables. Car au-delà des querelles de personnes, c'est bien le destin de l'islam et, par conséquent, du monde entier qui se joue.
Après quarante ans d'une vie confortable, Ella n'imaginait pas un jour changer sa destinée. Engagée comme lectrice, elle découvre un manuscrit retraçant la rencontre au XIIe siècle du poète Rûmi avec le plus célèbre derviche du monde musulman. C'est la révélation. Transcendée par cette histoire, elle s'initie au soufisme et à la splendeur de l'amour...
C'était trop bien
Moi