Une œuvre au programme de HLP (Humanités, Littérature & Philosophie) de Première.
• Les repères sur l'auteur, le contexte, l’œuvre et sa genèse.
• L'étude détaillée du texte.
• L'analyse des thèmes principaux.
• Les prolongements majeurs vers d'autres œuvres.
• Les annexes utiles.
Édition présentée et commentée par Francis Marmande (université de Paris VII) et Annie Collognat-Barès (lycée Victor-Hugo). Inspirée par le génie du mal, voici la correspondance entre un libertin machiavélique et sa criminelle inspiratrice. Complices soudés par leur liaison passée, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, chasseurs et stratèges de la cruauté, choisissent comme cible des innocents. La pure et naïve Cécile de Volanges, la vertueuse et brûlante Mme de Tourvel seront les victimes de leurs oeuvres de vengeance et de destruction morale. Au nom de la seule jouissance, ils s'allient pour bafouer l'amour et les sentiments, jusqu'à la reddition totale. Les lettres " douces et dangereuses " de deux monstres parfaits composent ce sensationnel chef-d'oeuvre romanesque du XVIIIe siècle.Lire avec le texte intégral et la préfaceComprendre avec Les clés de l'oeuvre 39 pages pour aller à l'essentiel 34 pages pour approfondir
Baudelaire, assidu lecteur des Liaisons dangereuses, commente ainsi l'oeuvre de Laclos : « C'est un livre de moraliste aussi haut que les plus élevés, aussi profond que les plus profonds, et ce livre, s'il brûle, ne peut brûler qu'à la manière de la glace. »
Roman épistolaire, symbolique de l'esprit libertin du XVIIIe siècle, il est ici proposé en oeuvre intégrale.
Avec en plus, dans cette édition :
- le texte intégral et des notes de bas de page
- des séances thématiques avec des questionnaires progressifs
- des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves
- un grand nombre de documents iconographiques exploités
- des questions de grammaire, d'orthographe et de vocabulaire
- des encadrés Méthode
- un lexique adapté à l'oeuvre.
On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature ; c'est ne pas ma faute.
Si donc je m'ennuie aujourd'hui d'une aventure qui m'a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, c'est ne pas ma faute.
Si par exemple, j'ai eu juste autant d'amour que toi de vertu, et c'est sûrement beaucoup dire, il n'est pas étonnant que l'un ait fini en même temps que l'autre. Ce n'est pas ma faute.
[...] Aujourd'hui, une femme que j'aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n'est pas ma faute.
[...] Crois-moi, choisis un amant, comme j'ai fait une maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n'est pas ma faute.
Adieu, mon ange, je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n'est pas ma faute."
Les Liaisons dangereuses, sous-titré Lettres recueillies dans une société et publiées pour l'instruction de quelques autres, est un roman épistolaire écrit par Pierre Choderlos de Laclos et publié en 1782.
Drame
| La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont se jouent de la société pudibonde et privilégiée dans laquelle ils vivent. Se livrant à la débauche, ils ne cessent, tout au long du livre, de se narrer leurs exploits au travers des lettres qu'ils s'envoient (car ils ne se fréquentent pas ouvertement) et qui constituent le corps de l'intrigue. Mais, pour rivaux qu'ils soient, ils n'en sont pas pour autant à égalité. Le vicomte de Valmont est un homme et, à ce titre, il peut se montrer un libertin flamboyant au grand jour et sans retenue. Les lettres qu'il écrit à la marquise de Merteuil ne sont que le récit triomphant de ses aventures.
Il n'en va pas de même pour cette dernière. Si elle se doit de rivaliser avec le vicomte sur le terrain des aventures d'alcôve, la marquise de Merteuil, de plus, est contrainte à la dissimulation. Son statut social (elle est marquise), matrimonial (elle est veuve) et son sexe (elle est une femme dans un monde dominé par les hommes) l'obligent à la duplicité et à la tromperie. Si le vicomte use aussi de ces armes, ce n'est que pour séduire puis pour perdre, en les déshonorant, les femmes dont il fait la conquête. Il ne fait que prendre un chemin aisé qui ne transgresse que la morale de son époque...|
|Source Wikipédia|
Roman épistolaire, roman de moeurs, roman d'analyse des comportements amoureux, Les Liaisons dangereuses est l'oeuvre de la pluralité. Les passions s'y déchaînent, laissant peu de place à l'amour, relayé par la vanité, le calcul et le brûlant désir. La conquête amoureuse est vécue comme une guerre qui déploie une stratégie et une tactique sans merci. Cette guerre, c'est la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont qui la mènent, tout entiers voués au culte de la gloire et de la victoire amoureuse, choisissant pour victimes de leur perversité les plus purs et les plus innocents.
Karin Viard et Thibault de Montalembert transmettent à merveille la perfidie et la cruauté cynique de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont. Les dialogues s'enchaînent tel un duel, les répliques sont autant de missives empoisonnées. Un bouquet d'immenses talents font d'un chef-d'oeuvre de la littérature un authentique bijou.
On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature ; c'est ne pas ma faute.
Si donc je m'ennuie aujourd'hui d'une aventure qui m'a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, c'est ne pas ma faute.
Si par exemple, j'ai eu juste autant d'amour que toi de vertu, et c'est sûrement beaucoup dire, il n'est pas étonnant que l'un ait fini en même temps que l'autre. Ce n'est pas ma faute.
[...] Aujourd'hui, une femme que j'aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n'est pas ma faute.
[...] Crois-moi, choisis un amant, comme j'ai fait une maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n'est pas ma faute.
Adieu, mon ange, je t'ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n'est pas ma faute."
"Dès leur parution en 1782, Les Liaisons dangereuses connaissent un engouement, une vogue qui ne se dément pas. Bonheur des mots, passion d'une intrigue conduite comme un drame classique, les Liaisons conduisent dans les méandres du coeur humain, pétri d'amour et de vanité, mais aussi au sein d'une société marquée du double sceau de la frivolité et de la destruction.
Entendre les Liaisons dangereuses, c'est plonger dans l'univers obscur des âmes avec, pour seul guide, son libre arbitre. Il faut faire table rase de tous préjugés, moraux ou idéologiques, et être prêt à frôler, jusqu'à l'ivresse, la perte...
Une lecture en forme de marche horlogère - Tout est en place pour l'exquise mécanique. Ludmilla Mikael, en très élégante mais implacable Mme de Merteuil, engage la pique acérée de sa plume avec le Vicomte de Valmont. Ce dernier, par la voix de Didier Sandre, réplique pas à pas. Il y a du duel, sous les froissements de la soie, il y a des claquements affreux dans le bruissement des parquets. Chaudes, allantes, mais déterminées comme une tactique militaire, comme un chef."
Un texte qui est à la fois un roman du libertinage, et un roman sensible, une dérision du roman du libertinage et une dérision du roman sensible, un chef-d'oeuvre épistolaire et une interrogation sur les limites de l'épistolarité, ne peut pas se lire de façon univoque. Il exige que le lecteur soit toujours en alerte, toujours prêt à remettre en cause les évidences. C'est en quoi il est tonique et jamais totalement exploré.
Un texte qui est à la fois un roman du libertinage, et un roman sensible, une dérision du roman du libertinage et une dérision du roman sensible, un chef-d'oeuvre épistolaire et une interrogation sur les limites de l'épistolarité, ne peut pas se lire de façon univoque. Il exige que le lecteur soit toujours en alerte, toujours prêt à remettre en cause les évidences. C'est en quoi il est tonique et jamais totalement exploré.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Le corps - lieu d'articulation de l'imaginaire et du symbolique - investit la scène du roman et de la philosophie en France au XVIIIe siècle. Une nouvelle économie du désir dans les rapports entre les sexes émerge, à la faveur d'une nouvelle configuration de la subjectivité. Prenant la représentation cartésienne de la corporéité comme une limite ou un repoussoir, cet essai étudie comment, dans quelques-uns des univers de fiction majeurs de l'époque : La vie de Marianne de Marivaux, La Religieuse de Diderot, Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau, Les liaisons dangereuses de Laclos, se mettent en place des rhétoriques du corps. La présence-absence paradoxale du corps, sa dispersion en reflets, la capacité du langage à affronter l'hystérisme du corps, constituent des « écritures » typiques, dont on mesure l'écart variable par rapport à la métaphysique cartésienne. Serait-ce la leçon morale du XVIIIe siècle : l'utopie d'un âge d'or du roman, où nature et culture, éloquence des mots et jouissance, sont réconciliables ?
Le corps - lieu d'articulation de l'imaginaire et du symbolique - investit la scène du roman et de la philosophie en France au XVIIIe siècle. Une nouvelle économie du désir dans les rapports entre les sexes émerge, à la faveur d'une nouvelle configuration de la subjectivité. Prenant la représentation cartésienne de la corporéité comme une limite ou un repoussoir, cet essai étudie comment, dans quelques-uns des univers de fiction majeurs de l'époque : La vie de Marianne de Marivaux, La Religieuse de Diderot, Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau, Les liaisons dangereuses de Laclos, se mettent en place des rhétoriques du corps. La présence-absence paradoxale du corps, sa dispersion en reflets, la capacité du langage à affronter l'hystérisme du corps, constituent des « écritures » typiques, dont on mesure l'écart variable par rapport à la métaphysique cartésienne. Serait-ce la leçon morale du XVIIIe siècle : l'utopie d'un âge d'or du roman, où nature et culture, éloquence des mots et jouissance, sont réconciliables ?
Depuis le scandale que leur publication a provoqué en 1782, jusqu'aux plus récentes adaptations cinématographiques, Les Liaisons dangereuses fascinent et suscitent des interprétations contradictoires. Il s'agit donc d'étudier comment la perfection formelle et l'ironie d'un roman par lettres, font jouer l'un contre l'autre l'optimisme encyclopédique et l'inquiétude de la fin du siècle, voire l'attirance pour le mal. L'exigence rationnelle se concilie de plus en plus difficilement avec les besoins du coeur, la langue des géomètres avec les élans lyriques.
1537 : dans la Florence des Médicis, le jeune Lorenzo projette en secret l'assassinat de son cousin, le tyran Alexandre. Tentative désespérée de changer le cours de l'Histoire en faisant triompher la cause républicaine ? Ou oeuvre d'un individu d'exception, désireux de laisser son nom à la postérité ? Sous le masque de ce personnage « glissant comme une anguille », double de Brutus l'Ancien comme de Hamlet, se laisse entrevoir, de loin en loin, le moi déchiré de l'auteur, enfant du siècle. Entre cynisme et idéalisme, débauche et héroïsme, la figure énigmatique de celui que l'on surnomme Lorenzaccio a inspiré à Musset ce chef-d'oeuvre du drame romantique.
Dossier :
1. Les énigmes du moi : le cas Lorenzo
2. Le mal du siècle
3. L'artiste et l'homme d'action
4. Musset et le drame romantique
5. Lorenzaccio à la scène
6. Aux sources de Lorenzaccio.
Une édition pédagogique de ce drame du théâtre romantique à destination des élèves de lycée pour l'objet d'étude « Le théâtre du XVIIe au XXIe siècle »
Qui se cache derrière les masques que porte Lorenzaccio ? Accomplira-t-il le meurtre qu'il projette ? Connaît-il lui-même les motifs qui le poussent à commettre ce crime ?
L'étude de ce drame romantique s'inscrit dans l'objet d'étude « Le théâtre, du XVIIe siècle au XXIe siècle » en 2de et en 1re, ainsi que dans le thème « Les métamorphoses du moi » pour l'enseignement de spécialité « Humanités, littérature et philosophie » en Terminale.
Avec en plus, dans cette édition :
- des éléments d'histoire des arts
- des notes de vocabulaire adaptées
- des rubriques outils de langue pratiques
- des encadrés méthode efficaces
- un lexique.
On ne saurait trouver, dans toute la cité de Florence, homme plus méprisable que Lorenzaccio. Aussi lâche que débauché, ce pitre à la triste figure sert d'entremetteur au duc Alexandre, qui tient la ville sous sa coupe. Pourtant, le vice n'est qu'un déguisement dont s'est paré le jeune homme : il a gagné l'amitié du tyran pour pouvoir le tuer. Mais assassiner le duc suffira-t-il à restaurer la République ?
Dans ce drame romantique où le désespoir lutte avec la générosité, Musset couve l'Histoire d'un regard mélancolique. La politique s'y révèle une sombre mascarade, où miroitent mille promesses jamais suivies d'actions, tandis que les nobles idéaux s'évanouissent à la lumière du jour. Seul demeure le souvenir magnifique du geste de Lorenzo, sacrifice sublime parce que vain.
+ Étude de l'oeuvre
o explications de texte
o points de grammaire
o la représentation de l'espace dans Lorenzaccio
o monter Lorenzaccio aujourd'hui
+ Parcours : « Personnages en quête de sens »
o mourir au théâtre a-t-il un sens ?
o sujets de dissertation
o bibliographie commentée.
Ces extraits sonores sont issus de l'adaptation théâtrale de Lorenzaccio dans les années 50 au TNP (Théâtre National Populaire), sous la direction de Jean Vilar, avec Gérard Philipe, Jean Deschamps, George Wilson, Daniel Ivernel.4 scènes sont içi représentées : Acte III scène 3 ; Acte IV scène 9 ; Acte IV scène 10 ; Acte V scène 7.
A Florence, Lorenzo projette d'assassiner son cousin, le tyran Alexandre de Médicis, un butor débauché et cruel. Entre désenchantement et idéalisme, la figure complexe de celui que l'on surnomme Lorenzaccio a inspiré à Alfred de Musset ce chef-d'oeuvre du drame romantique.
Une œuvre au programme de HLP (Humanités, Littérature & Philosophie) de Terminale
• Les repères sur l’auteur, le contexte, l’œuvre et sa genèse
• L’étude détaillée du texte
• L’analyse des principaux thèmes
• Les prolongements majeurs vers d’autres œuvres
• Les annexes utiles
Drame de poète écrit pour la lecture.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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