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Editions De L'Atelier
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L'illusion de la finance verte
Julien Lefournier
- Editions De L'Atelier
- Sciences Humaines
- 20 Mai 2021
- 9782708253735
Une partie de la finance devient « verte », censée favoriser la transition écologique et énergétique, voire sauver le monde pour les plus audacieux de ses défenseurs.
Impressionnante transformation quand la raison d'être de la finance reste... de faire de l'argent avec de l'argent !
Comment les mêmes acteurs financiers pourraient d'une part, faire ce qu'ils font normalement, c'est-àdire maximiser le rendement de leurs investissements et, d'autre part, accepter de le réduire pour limiter la dérive climatique, dépolluer ou rendre l'air respirable ?
« Obligations vertes », « green bonds », titres mirifiques, slogans prometteurs...
Certes tout le monde ne prend pas pour argent comptant ce storytelling généralisé. Mais le fonctionnement des marchés financiers est opaque et mal connu (y compris de nombre de banquiers « responsables » !). Une grande variété d'acteurs et d'observateurs ont l'intuition que le récit proposé par la finance verte ne colle pas à la réalité mais n'arrivent pas à voir exactement où le bât blesse.
Les auteurs le montrent : ce récit ne résiste pas à l'analyse. Ces produits ne constituent pas une nouvelle classe d'actifs qui favoriseraient la transition.
La finance ne fait ni mieux ni pire que ces entreprises qui se sont mises au « vert », au « durable » ou à « l'éco-responsable » de manière superficielle, exploitant une nouvelle forme de suggestion commerciale, un nouveau business. Malgré les belles promesses, la solution au financement de la transition ne viendra pas du marché lui-même car la transition implique un changement de modèle économique.
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Miser (vraiment) sur la transition écologique
Hélène Le teno
- Editions De L'Atelier
- D'autres Lendemains
- 13 Mars 2014
- 9782708242593
Un ouvrage qui permet d'aborder la transition écologique comme un défi enthousiasmant et non comme une contrainte subie.
Les crises économiques, financières, environnementales et politiques perdurent : il est grand temps de prendre le chemin de la transition écologique. Pour continuer à fonctionner, nos économies doivent ainsi devenir très vite beaucoup moins gourmandes en ressources naturelles. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se loger, se déplacer par exemple) à des prix - donc à des coûts - abordables constitue un socle important pour éviter des crises majeures. Les auteurs, experts auprès de la Fondation Nicolas Hulot, présentent comment y parvenir concrètement et quels sont les investissements nécessaires pour y arriver.
En s'appuyant sur une très abondante littérature scientifique et sur tous les signaux visibles, l'ouvrage dresse également un état des lieux précis de la transition, en montrant son avancement, ses grandes tendances. Il illustre son propos par un éventail de réponses collectives et individuelles qui font déja leurs preuves, car si cette transition est plutôt silencieuse, elle est néanmoins déja en marche.
Cette mutation profonde ne peut se faire sans réconcilier les grands enjeux et les aspirations individuelles. Il est indispensable d'aborder de front les préoccupations légitimes des uns et des autres : dette des Etats, compétitivité, pouvoir dfachat, emplois, préservation du capital naturel, adaptation au changement climatique. Chiffres à l'appui, l'ouvrage montre quels résultats peuvent être obtenus si l'on choisit de porter haut et fort un projet de société "désirable" par tous - un projet qui ose replacer le citoyen et l'intérêt général au centre de l'action.
De cette manière, la transition écologique peut être source d'enthousiasme parce qu'elle est en réalité un grand projet positif ouvert à chacun. L'ouvrage fournit au lecteur de nombreuses pistes pratiques pour éclairer ses choix en termes d'usage de son temps personnel, de son temps travaillé, de son argent, de ses idées et de ses votes... pour passer du vivre ensemble au faire ensemble. -
Financer la transition énergétique
Mireille Martini
- Editions De L'Atelier
- 22 Septembre 2016
- 9782708244986
La réalisation des objectifs de limitation du réchauffement climatique définis à la COP21 au Bourget en décembre 2015 passe par des engagements concrets des entreprises et des États. Où trouver l'argent nécessaire alors que la finance reste prisonnière de son appétit spéculatif ? Ce livre formule une issue sur le plan mondial.
Le dérèglement climatique désormais avéré fait courir un risque grave pour la planète, ses habitants, sa biodiversité et ses économies. Le sommet de Paris de la COP21 a fixé l'objectif ambitieux de réduire à 1,5 °C l'élévation des températures d'ici 2100. La concrétisation de cet objectif suppose que dès maintenant les États et les entreprises formulent des engagements très précis. Mais où trouver l'argent alors que la finance mise sur des rendements à deux chiffres et que les acteurs publics et privés sont lourdement endettés ?
Respectivement coauteur et rapporteur du document sur le financement de la transition énergétique remis à la présidence de la République en juin 2015, Alain Grandjean et Mireille Martini dressent un diagnostic très complet de cette problématique cruciale. Ils observent que si les gaz à effet de serre augmentent désormais moins vite que le PIB, il est urgent d'accélérer le processus en finançant des actions qui décarbonent l'activité économique et permettent des économies massives d'énergie.
Laissés à eux-mêmes, les marchés, rivés à des obligations de rendements rapides et élevés, ne sont pas capables de mobiliser les ressources pour atteindre ces objectifs. Pourtant sur le long terme le coût de l'inaction sera, au regard des dégâts prévisibles du réchauffement climatique, beaucoup plus cher que celui de l'action.
Partant de ce constat, ce livre précurseur propose des leviers pour mobiliser les ressources financières mondiales vers la décarbonation de l'économie et la construction d'infrastructures nécessaires à la limitation du réchauffement climatique. La mise en oeuvre de ces solutions passe par une réglementation plus stricte des marchés financiers par les États, par une réforme du système monétaire international, de telle façon à orienter les investissements vers la transition écologique et à en garantir les risques.