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L'Iconoclaste
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Sa vie, c'est d'écrire. À la main, toujours. D'un seul souffle, Christian Bobin compose un livre entièrement fait de lettres. Chacune est rare, précieuse.
Elles sont adressées à sa mère, à l'ami, à un nuage, à une sonate. Au poète Ryokan aussi, ce moine et ermite japonais, génie de l'enfance. La lettre est ici le lieu de l'intime, l'écrin des choses vues et aimées. Elle célèbre le simple, le miracle d'exister. Et d'une page à l'autre, nous invite au recueillement et à la méditation. -
Christian Bobin renoue avec la fibre narrative de ses grands livres : Le Très-Bas, Prisonnier au berceau, et construit celui-ci en quinze récits : des portraits d'êtres aimés (son père), des rencontres (Maria l'enfant gitane, une mendiante) des figures emblématiques (Soulages, Glenn Gould, Matisse, Pascal), des visions (une branche de mimosa, une cathédrale) et une longue lettre à la femme aimée et perdue, " la plus que vive ". Entre ces récits, viennent des paragraphes courts, parfois écrits à la main, condensés sur une pensée, fulgurants de profondeur et d'humanité. Un même fil rouge unifie tous ces textes, c'est la voix de Bobin, à nulle autre pareille et son regard de poète qui transfigure le quotidien.
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L'arrière-pays de Christian Bobin
Christian Bobin, Lydie Dattas, Dominique Pagnier
- L'ICONOCLASTE
- 3 Octobre 2018
- 9782378800314
Sa vie, c'est d'écrire. Jamais il n'a bougé du Creusot, sa ville natale, ou seulement pour lui référer la forêt distante de quelques kilomètres. Son oeuvre est immense et singulière. Plus d'une soixantaine de livres qui, entre eux, se font écho. Pourtant il en manquait un qui éclaire l'ensemble. Un livre qui dise son arrière-pays, comment il s'est construit, ce qui l'a formé. Pour y répondre il fallait des écrivains, eux aussi, dont la parole soit juste. Sous leur plume, on comprend. L'enfance au sortir de la guerre, les ombres familiales, les premiers écrits et très tôt l'importance des poètes, des rencontres, des noirs de Soulages et des notes de Bach.
Mais cet éclairage resterait imparfait si Christian Bobin n'avait pas accepté d'ouvrir ses carnets, prolongeant le texte de sa voix, pour que se dessine le sens d'une vie.