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Florence de Mèredieu
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Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne et contemporain
Florence de Mèredieu
- Larousse
- 30 Août 2017
- 9782035936523
Cette quatrième édition revue et augmentée d'un ouvrage qui s'est imposé comme une des références incontournables de l'histoire de l'art moderne et contemporain (de 1874 à nos jours) prend en compte les formes de l'art actuel : peinture, sculpture, photographie, installation, art vidéo, art numérique, performance, etc.
La création artistique de ces 150 dernières années y est analysée sous l'angle des techniques et des matériaux les plus divers et les plus incongrus, ceux-ci s'échelonnant du matériel à l'immatériel entre transparence et opacité, pesanteur et apesanteur, formel et informel, naturel et artificiel.
Un index, une bibliographie, une chronologie synoptique et un ensemble iconographique renouvelé complètent l'ouvrage.
FLORENCE DE MÈREDIEU, écrivain, universitaire (Paris I-Sorbonne), est l'auteur de Arts et nouvelles technologies (Larousse, 2003-2005) et de nombreux ouvrages sur Vincent Van Gogh, André Masson, Marcel Duchamp, Antonin Artaud, Pablo Picasso, etc. -
Gutai ; moments de destruction, moments de beauté
Atsuo Yamamoto, Ming Tiampo, Florence de Mèredieu
- Blusson
- 25 Octobre 2002
- 9782907784146
Fondé par Yoshihara en 1954, près d'Osaka (dans la région du Kansai), Gutai est un important mouvement d'avant-garde japonais. Révélé en France et en Europe par Michel Tapié, son influence sur l'art nord-américain et européen reste méconnue.
Trois éléments sont ici pris en compte, au travers de trois essais abondamment illustrés :
- Les performances et l'art de la scène qui vont envahir l'espace pictural.
- L'influence déterminante des fêtes Matsuri du Japon traditionnel sur l'évolution de certains des membres du groupe.
- Le contexte de l'après-deuxième guerre mondiale qui voit surgir des cendres un art d'une extrême légèreté.
Importance du matériau. Oeuvres in situ. Rôle dévolu au corps. Happenings et gestualité picturale : Gutai a tout inventé, tout préfiguré. Il demeure aujourd'hui un groupe extraordinaire de jeunesse, d'invention et de créativité.
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Des premiers comptes-rendus sur les arts plastiques (1920) jusqu'à l'exposition de ses dessins à la Galerie Pierre (1947), Artaud s'interroge sur l'expression graphique. L'ouvrage comporte de nombreuses illustrations et les principaux textes, consacrés par Artaud au commentaire de ses dessins. - Il s'agit du premier ouvrage sur les dessins d'Artaud, paru en 1984, augmenté de deux articles, sur les correspondances entre Artaud, le peintre Balthus et l'histoire de l'art, sur les relations d'Artaud avec le graffiti et l'art brut.
Cet ouvrage demeure le premier ouvrage de fond sur la question du dessin dans l'oeuvre d'Artaud. On y trouve la première constitution, révélation et analyse des lignes de force de l'oeuvre graphique du Mômo. Ainsi qu'une description de ses analyses sur la peinture et l'histoire de l'art (les Primitifs italiens, Le Vinci, Poussin, Van Gogh, Balthus, le surréalisme, etc.).
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Van Gogh ; l'argent, l'or, le cuivre, la couleur
Florence de Mèredieu
- Blusson
- 5 Avril 2011
- 9782907784238
L'argent, l'or, la couleur, la dette, le sacrifice, la religion et le commerce d'art dans la vie et l'oeuvre de Vincent Van Gogh.
« avec un soleil qui inonde tout d'une pluie d'or fin » (Vincent Van Gogh) Descendant de « tireurs d'or » et de marchands d'art, Van Gogh opte pour la peinture et la pauvreté. L'argent hante cependant son oeuvre et sa vie. D'où une équivalence entre la peinture et l'argent, entre la couleur (pigment, matière colorée) et la richesse. Vincent produit une peinture « riche », qui vaudra un jour de l'or, et couvre ses toiles de couleurs solaires, métalliques et dorées. De joailleries. De couleurs de bronze et d'or fondus.
La double dimension solaire et sombre de la peinture de Van Gogh se décline à l'aune de l'argent, de la dette et du sacrifice. Et s'articule ici au travers des oeuvres de Claude Lévi-Strauss, Max Weber et Antonin Artaud.
Art, argent et religion se rejoignent. Vincent se retrouve écartelé entre une éducation protestante, qui justifie la richesse temporelle et le catholicisme d'un Bossuet privilégiant ce qu'il nomme une « céleste monnaie ».
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Hôtel des Amériques, essai sur l'art américain
Florence de Mèredieu
- Blusson
- 4 Juin 1996
- 9782907784108
Cornell, de Kooning, Lichtenstein, Segal, Warhol, Rauschenberg, Louise Nevelson, Alleyn et Smithson : «Hôtel des Amériques» rassemble une série de 9 essais sur l'art nord-américain.
Transparence et opacité, pesanteur et science des matériaux, manipulation d'objets, logique de l'infini, science de l'informel et rhétorique de l'image sont au coeur d'une étude ou Florence de Mèredieu poursuit et prolonge les recherches entamées dans un précédent ouvrage (Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne, Bordas, 1994).
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Quelque part sur une plage, une petite fille anthropophage. Qui, n'ayant rien à manger, s'en est prise à la littérature. Le résultat : un anti-roman, pervers, décousu... À lire en catastrophe, en commençant par le milieu, la fin, le commencement...
« La petite fille a d'étranges plaisirs solitaires : pêche à la crevette, décorticage d'hirondelles, avec frissons garantis à la septième ou huitième patte. Tout ce qu'elle ramasse dans son panier creux ; huîtres, coquillages et animaux marins, subira le sort très précisément réservé à ses amants préférés. Cuisson, émondage, traitement de faveur qu'elle vous réserve entre deux herbes pures et potagères. » F.d.M.
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Dans une pièce, une télévision : un couple regarde sur l'écran un autre couple se perdre peu à peu dans les sables du désert.
Roman audiovisuel où le sens même de la vie et de la mort se trouve investi par l'omniprésence des images télévisuelles. La télévision envahit nos existences, modifie et imprègne nos façons de sentir, de percevoir...
L'écriture participe de cet envahissement progressif du réel par l'image. De perpétuels jeux de bascule fonctionnent entre les deux univers et l'on finit par circuler librement de l'écran au réel - et inversement.
Sensible à la poésie de l'audiovisuel, ce livre a aussi pour enjeu et pour thème la disparition, la mort et cette absence de traces que le pied finit par laisser sur l'écran de télévision et sur le sable du désert où les deux protagonistes du récit en viennent à se perdre.
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Bacon, Artaud, Vinci ; une blessure magnifique
Florence de Mèredieu
- Blusson
- 10 Novembre 2019
- 9782907784290
Une étude, fortement illustrée et documentée, de Florence de Mèredieu sur trois grands artistes.
L'ouvrage porte sur l'élaboration, la représentation et la destruction de la figure humaine dans les oeuvres de Léonard de Vinci, Francis Bacon et Antonin Artaud. Cette perspective historique part de la Renaissance pour aboutir à l'art du XX e siècle. La question du rapport du corps et de la "chair" à la forme, la non-forme et l'informe y est considérée d'un point de vue neuf. Parmi les nombreuses thématiques abordées, la crucifixion occupe (dans le texte et les images) une place déterminante.
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Deux pôles écartèlent en permanence l'oeuvre et la pensée d'Antonin Artaud : une aspiration à l'angélisme et une conscience de la chair, d'un côté le rêve d'un corps abstrait, d'une chair sublimée, allégée et - tout à l'opposé - une pensée puissamment, violemment incarnée dans un corps sexué. Le thème de l'ange amène à se poser la question, complexe, du catholicisme d'Artaud. Celle aussi de son athéisme, tout aussi fondamental. Et de son rapport à la psychanalyse. Analyse du texte d'Héliogabale à la lumière de l'alchimie et reprise d'un texte sur la musique et la voix paru dans la revue Traverses.
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Peintre, sculpteur, dessinateur et scénographe, André Masson (1896-1987) couvre de sa production l'ensemble du XXe siècle. De 1923 à 1927 - en pleine époque surréaliste - André Masson réalise la série des dessins dits automatiques. Basés sur l'écoute et l'expression des pulsions inconscientes, sur l'automatisme et la fulgurance du geste, cette étonnante production graphique est en rupture totale avec les modes de création plastique habituels.
Prolongeant, mais de façon tout à fait originale, la vogue des dessins spirites et médiumniques de la fin du XlXe siècle, le dessin automatique trace une voie singulière dans la peinture du XXe siècle. S'appuyant sur une abondante iconographie (une centaine d'illustrations, dont certaines inédites), sur des données historiques précises et replaçant l'aventure du dessin automatique dans le contexte - plus large - de l'automatisme psychologique de la fin du XIXe siècle (James, Myers, Janet), le présent essai tente de dégager l'ensemble des problèmes posés par l'existence du dessin automatique. Des liens son ici marqués entre l'automatisme d'André Masson, la philosophie de Bergson, l'oeuvre de Paul Klee ou les dessins du Vinci et - plus près de nous - l'oeuvre de Jackson Pollock.
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Beckett, l'homme gris, s'avance dans un univers parsemé de fleurs et envahi par les roses. Il y croise les ombres de Marcel Duchamp, Borges, James Joyce, Gertrude Stein, et se perd peu à peu dans la glu des roses.
Le monde chaviré de Beckett bascule en une fiction décalée. Images et mots se parfument mutuellement. - «A rose is a rose is a rose», chantonne Gertrude Stein, tandis que Marcel Duchamp et le vieux Beckett nous entraînent dans une histoire de fin du monde.
Littérature et Photographie. - L'oeuvre de Beckett est généralement considérée comme de nature délibérément grise. Partant de citations de Beckett où pullulent les couleurs et les fleurs, Florence de Mèredieu tisse à l'inverse une oeuvre de fiction, interpénétrant le gris et la couleur, la poésie du gris, le tragique de l'existence et la beauté (souvent incongrue) des fleurs.
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Art et nouvelles technologies ; art vidéo, art numérique
Florence de Mèredieu
- Larousse
- Comprendre Et Reconnaitre
- 10 Avril 2003
- 9782035051967
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Le Japon d'Antonin Artaud ; la Chine d'Antonin Artaud
Florence de Mèredieu
- Blusson
- 11 Octobre 2010
- 9782907784177
Antonin Artaud (1896-1948) s'est toujours intéressé à l'Orient. On connaît son engouement pour le théatre balinais. Sou double intérêt, pour la CHINE et le JAPON, est moins connu. Ce terrain est défriché dans cet ouvrage bi-face, qui se penche sur la question des théâtres (chinois et japonais), sur la médecine chinoise et les nombreux emprunts faits par Antonin Artaud à ces deux civilisations.
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"l'être de l'étant" de la tatane de Van Gogh
Florence de Mèredieu
- Blusson
- 5 Avril 2011
- 9782907784252
Retour sur la fameuse querelle Heidegger, Meyer Schapiro et Derrida, autour des " Souliers " de Van Gogh. Le tout revisité sur le mode d'un décapant petit théâtre. " Les Souliers " ou " Bottines noires " de Van Gogh (1886) ont donné lieu à des interprétations en cascade. Martin Heidegger (1935), Meyer Schapiro (1968), Jacques Derrida (1977) se commentent, s'autocommentent et se renvoient le soulier. Sans compter les innombrables reprises et commentaires du commentaire des épigones. La relecture de ces textes a provoqué en moi un doute certain et un irrésistible fou rire. Que se passe-t-il quand la philosophie se penche sur la peinture ? Et sur une toile comme celle de Van Gogh ? Quelle relation y a-t-il entre un acte de peinture et le discours des historiens d'art et des philosophes ? Plus prosaïquement, un philosophe peut-il avoir des pieds (et des chaussures), lui dont l'existence pourrait se résumer à celle d'un homme tronc, ou au socle d'un beau " port de tête " ? Quels sont donc ces pieds et ces souliers qu'arborent nos philosophes ? On tentera une analyse sociologique et critique du soulier, du godillot, de la chaussure, de la " tatane "... Celle de Van Gogh, bien sûr, mais celle aussi de nos brillants philosophes et historiens... de l'art.
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Antonin Artaud dans la guerre ; de Verdun à Hitler
Florence De Meredieu
- Blusson
- 20 Novembre 2013
- 9782907784269
«Mr Mutilé, Mr tronçonné, Mr amputé, Mr décapité dans les barbelés et les guillotines du pouvoir discrétionnaire de la guerre» (Antonin Artaud).
1914-1918 : une génération d'artistes et d'écrivains (Artaud, Breton, Masson, Céline...) se trouve projetée dans la Grande Guerre, ses tranchées, ses champs de bataille (Verdun), ses morts et ses blessés. Des Centres de neuropsychiatrie traitent au plus vite les malades « sans blessures apparentes », pour les renvoyer au front.
Cette guerre de 14-18, Antonin Artaud (1896-1948) ne cesse de la revivre. Comme acteur de cinéma (Verdun, Vision d'histoire, Les Croix de bois). Comme écrivain, auteur et acteur de théâtre. - Les textes et dessins de ses cahiers sont l'expression de la guerre littéraire et graphique qu'il mène à l'encontre d'une société qui a fait de lui : un « mutilé », un « amputé », un « déporté » de l'être.
Entre les deux conflits (de 1918 à 1939), se mettent en place un processus de guerre continuée, une société de plus en plus technicisée et médicalisée, une brutalisation de masse de la société civile et la montée d'une « hygiène mentale » et sociale dont le dévoiement aboutira, en Allemagne, au fascisme hitlérien.
1939-1945 : Hitler (traité, durant la Première Guerre, dans un centre psychiatrique) entraîne l'Europe et le monde dans une guerre d'extermination. Artaud connaît les asiles psychiatriques, la faim, les électrochocs. Ce livre plonge au coeur de ce qui fait l'essentiel de l'histoire politique et culturelle du XXe siècle.
Documents inédits sur Antonin Artaud ; Louis-Ferdinand Céline ; la Grande Guerre.
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Traiter l'oeuvre ironique et protéiforme de Marcel Duchamp à la manière d'un ce ces ready-mades dont il s'est emparé (urinoir, pelle à neige, porte-bouteilles ou roue de bicyclette...). Lui faire subir ces anamorphoses et ces transformations qu'il avait imposées au corps de la mariée mise à nu par ses Célibataires, même. Transmuer la babelienne bibliothèque de Borges en une Boîte en valise d'un nouveau genre. - Tel est le propos de ce mince opuscule qui entend bien se situer sur l'inframince lisière de la théorie et de la fiction, de l'art et de la littérature. Les illustrations, extraites de La Physique amusante du XIXe siècle ou de l'oeuvre d'Etienne-Jules Marey, détournées par l'auteur, prolongent le texte et le Grand-oeuvre duchampien.
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Mis au point en Italie en 1938, appliqué à l'homme en 1939, héritier des techniques de choc ou «sismothérapies», l' électrochoc connaît entre 1939 et 1946 un développement considérable en Psychiatrie. - L'oeuvre et la vie d'Antonin Artaud (interné à l'Asile de Rodez de 1943 à 1946) interfèrent avec l'histoire de l'électrochoc. A la toute puissance médicale, susceptible de transformer en profondeur l'ensemble des données neurophysiologiques de l'être humain et de remettre le psychisme «à zéro» Artaud opposera ce cheval de Troie qu'est la littérature.
Au travers d'un formidable travail de la langue et sur la langue. C'est alors d'une véritable surrection et recréation qu'il est question la machinerie littéraire se faisant precisément électrique pour perturber en profondeur les effets du coma de l'électrochoc. - On trouvera dans cet ouvrage une histoire de l'électrochoc ainsi qu'une analyse de ses effets et contre-effets) sur l'oeuvre de cet écrivain d'exception que fut Artaud. Établi à partir d'une lecture approfondie des ouvrages psychiatriques de l'époque (1930-1948), cet ouvrage constitue la première histoire de l'électrochoc en France. Sa lecture est indispensable à qui veut comprendre la rédaction et l'écriture des fameux Cahiers de Rodez et des Cahiers du retour à Paris.
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"...la Bibliothèque est illimitée et périodique. S'il y avait un voyageur éternel pour la traverser dans un sens quelconque, les siècles finiraient par lui apprendre que les mêmes volumes se répètent toujours dans le même désordre - qui, répété, deviendrait un ordre : l'Ordre. Ma solitude se console à cet élégant espoir." (Jorge Luis Borges, La Bibliothèque de Babel) Du corps comme bibliothèque infinie - le zoo - l'Empire des vagues - le bateau des morts Babel TV - Monsieur Tout Le Monde - le jardin aux herbes indéfinies - La Cité des ensommeillés La Chambre borgesienne - "Nuit et brouillard", Requiem - le cycle de la viande - Le meurtre de Jorge Luis Borges Ces 12 récits s'inscrivent dans le prolongement de La Bibliothèque de Babel de Borges, laquelle fonctionne sur la transparence, sur l'étagement de discours lisibles les uns au travers des autres. La Bibliothèque de Babel (texte-princeps de Borges et archétype de tout texte littéraire) se donne à lire au travers d'une série de variations, de lectures et de dérives. Infinie, La Bibliothèque de Babel contient tous les livres, toutes les critiques, interprétations et variations sur ces livres. Elle englobe à elle seule la totalité du cosmos et contient donc déjà aussi, et par avance, ces douze récits. Qu'est-ce qu'un auteur ? Qu'est-ce qu'un lecteur ? Où commencent la dérive, la transformation et la re-création d'une oeuvre ? Cette transformation, lecture et relecture infinie de La Bibliothèque de Babel épouse diverses thématiques propres à l'imaginaire de l'auteur. Et aussi (on s'en doute de ses « doubles »). - Florence de Mèredieu se joue ici de tous les codes et vient se glisser subrepticement dans la carcasse et le cerveau de Jorge Luis Borges... Au lecteur de juger... - Préface imaginaire d'Umberto Eco.
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« En janvier 1936, Antonin Artaud s'embarque pour le Mexique... L'année suivante et toujours depuis le port d'Anvers, c'est le départ pour l'Irlande, voyage mythique et demeuré mystérieux. Artaud n'est jamais véritablement revenu de ces deux voyages au cours desquels il a comme abandonné ses dépouilles successives. Ce thème du voyage qui traverse de part en part l'oeuvre d'Artaud, fonctionne sur le mode du rêve, de façon non métaphorique mais imaginaire.
Celui qui s'est toujours considéré comme n'existant qu'à distance de lui-même, déploie les fastes d'un périple atroce et merveilleux, effectué dans les arcanes du corps et de l'inconscient, à travers les cultures, les astres, sur le pourtour du ciel.
Articulé au tour d'un corpus de documents inédits (cartes postales et passeport), le présent ouvrage aborde divers thèmes, parmi lesquels l'identité, le double, les rapports de l'Orient et de l'Occident, de la folie, de la mort, etc.
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Histoire materielle et immaterielle de l'art moderne
Florence de Mèredieu
- Bordas
- 5 Février 1998
- 9782040185565
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L'Affaire Artaud met en scène un poète maudit (Antonin Artaud), des manuscrits et dessins,une grande prêtresse (Paule Thévenin), une maison d'édition réputée (Gallimard), une famille (les Artaud-Malausséna), quantité de medecine men (Gaston Ferdière, Jacques Lacan, etc.), des intellectuels de renom (Jean Paulhan, François Mauriac, André Malraux, Jacques Derrida, Philippe Sollers, etc.), de grandes institutions (la Bibliothèque nationale de France, le Centre Georges-Pompidou, etc.), des avocats devenus de puissants hommes politiques (tel Roland Dumas).
Miroir de la vie intellectuelle des années 1948-2008, L'Affaire Artaud est aussi un feuilleton médiatique, les journaux (Combat, Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, La Quinzaine littéraire, etc.) ayant assuré une sulfureuse carrière posthume au poète, mort à Ivry en 1948.
L'histoire comporte des clans, des tribus, des gourous, des reliques, des magiciens et des illusionnistes. Entrée il y a vingt-cinq ans au coeur de l'Affaire, Florence de Mèredieu a participé à ses multiples rebondissements. Ce Journal ethnographique relate les événements, recense les documents et donne à voir ce que furent - en arrière-plan - les moeurs et les pratiques de ses différents protagonistes.
Florence de Mèredieu, écrivain et universitaire, auteur de fictions et de nombreux ouvrages sur l'art moderne et contemporain (Histoire matérielle et immatérielle de l'art moderne, Larousse, 1994-2008), sur Duchamp, Masson, Picasso, le pop art, les avant-gardes japonaises, etc.
En 1994-1995, elle adresse au Monde et à Libération deux Lettres ouvertes (jamais publiées) sur l'Affaire Artaud. Elle consacre six ouvrages au poète, dont Antonin Artaud, Portraits et Gris-gris, (Blusson, 1984 et 2008) et une biographie: C'était Antonin Artaud (Fayard, 2006). -
Vincent Van Gogh, Antonin Artaud, ciné roman, ciné peinture
Florence de Mèredieu
- Blusson
- 6 Mars 2014
- 9782907784283
« Exprimer l'amour de deux amoureux par un mariage de deux complémentaires, leur mélange et leurs oppositions, les vibrations mystérieuses des tons rapprochés. » (Vincent Van Gogh) « ... au milieu d'un bombardement comme météorique d'atomes qui se feraient voir grain à grain » (Antonin Artaud) En janvier 1947, une exposition Van Gogh s'ouvre au Musée de l'Orangerie. La vue de ces toiles, la lecture des lettres de Van Gogh à son frère ébranlent Antonin Artaud. Dans les semaines qui suivent, il rédige « Van Gogh le suicidé de la société ». - Texte de voyant. Texte apocalyptique.
« CINÉ-ROMAN ». « CINÉ-PEINTURE ».
L'univers entre dans un processus de déflagration généralisée. La trame de leurs oeuvres se fissure. Disséminées, les touches, les boucles de l'écrit et les hachures du trait forment une matière riche. Dense. Qui ouvre la porte aux audaces de l'art moderne et contemporain... Les Francis Bacon et Cy Twombly, Soutine et Fautrier, Jackson Pollock et Joseph Beuys. Situé sur l'infra-mince lisière entre théorie et fiction, cet essai vagabond nous entraîne - de plateau en plateau - à la suite du Vinci, de Gilles Deleuze et de bien des personnages qui n'en finissent pas de tournoyer dans les boucles du dessin et de la peinture.
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Longtemps méconnu, le dessin d'enfant bénéficie aujourd'hui du double intérêt manifesté par nos contemporains à l'égard de l'enfance et à l'égard de l'art. Mais cette exploration de l'univers graphique enfantin soulève bien des problèmes: lieu de projection privilégié des phantasmes de l'adulte, le dessin a suscité de nombreuses interprétations (psychologique, sociologique, esthétique). Mais ces études, effectuées souvent sous le couvert d'idéologies esthétiques (et pédagogiques) suspectes et dépassées, ont conduit à masquer les productions enfantines bien plus qu'à les révéler.
Le présent essai tente un exposé critique des méthodes utilisées dans l'analyse du graphisme. Il s'efforce d'indiquer les perspectives dans lesquelles doivent être restitués les dessins d'enfants, si l'on veut non pas les réduire aux catégories "adultes" mais approcher leur caractère différent et irréductible.