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Jacques Pessis
-
L'aventure du Moulin Rouge
Jacques Pessis
- Le Cherche Midi
- Beaux Livres
- 14 Novembre 2024
- 9782749180502
Paris, le Moulin Rouge... Chaque soir, les spectateurs applaudissent Féerie , la revue culte du célèbre cabaret.
L'histoire du Moulin Rouge, c'est celle de l'Exposition universelle de Paris de 1889, du cancan, de La Goulue, de Toulouse-Lautrec, des Années folles, de Mistinguett et de tant d'autres. C'est aussi l'histoire d'un lieu devenu le plus grandiose des temples de la danse et de la musique, des bals et du divertissement.
La tradition des revues se poursuit avec une évolution permanente de costumes flamboyants, articulant un puzzle de formes, de couleurs, de paillettes. Les danseurs défilent au rythme du spectacle précédé par un ballet de maîtres d'hôtel chargés de servir un dîner d'exception, à l'image du cabaret, considéré, dans le monde entier, comme un symbole de Paris.
Le Moulin Rouge. Paris est toujours une fête raconte cette épopée. Affiches, dessins, photos et de nombreux documents inédits accompagnent le propos de l'auteur. -
« J'étais l'idole sauvage dont Paris avait besoin. Après quatre années de violence, j'ai symbolisé la liberté retrouvée, la découverte de l'art nègre, du jazz. J'ai représenté la liberté de me couper les cheveux, de me promener nue, d'envoyer tous les carcans au diable, y compris le corset. »
On ne retient souvent de celle qu'on surnomma la « Vénus d'Ébène » que son apparition fracassante au Théâtre des Champs-Élysées, dans la Revue Nègre, en octobre 1925. Tout le monde connaît sa fameuse ceinture de bananes et sa chanson fétiche J'ai deux amours. Mais il est une autre Joséphine Baker (1906-1975), égérie des cubistes, exportatrice du jazz et des musiques noires, qui se mobilise pour la Croix-Rouge, s'engage dans les services de renseignements des Forces Françaises Libres, milite contre le racisme, adopte douze enfants de toutes origines afin de donner l'exemple de la fraternité universelle. C'est à la rencontre de cette Joséphine, « engagée chaleureuse », que ce livre nous convie.
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Raymond Devos, une biographie
Jacques Pessis
- Le Cherche Midi
- Les Pensees
- 27 Octobre 2022
- 9782749174556
C'est fou, c'est insensé, mais c'est comme ça : Raymond Devos a tellement vécu dans l'imaginaire qu'il n'a jamais pris le temps de raconter sa vie dans le monde réel. Quand on l'interrogeait sur le son passé, il assurait systématiquement le service minimal et ses rares confidences étaient assorties des pirouettes dont il avait le secret. D'une enfance heureuse mais mouvementée à l'apprentissage du mime en passant par le travail forcé en Allemagne, comment est-il devenu cet homme qui avait l'art de détourner les mots pour nous faire rire, nous faire réfléchir, mais aussi pour nous faire aimer un peu plus encore cette langue française qu'il maniait comme personne ?
À partir des archives personnelles de l'humoriste, aujourd'hui conservées dans la maison-musée qui porte son nom à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Jacques Pessis raconte pour la première fois le parcours de l'homme dans un monde que les aléas de sa vie lui ont rendu parfois absurde. -
Hergé, Leblanc : l'histoire du journal des jeunes de 7 à 77 ans
Jacques Pessis
- Weyrich
- 7 Octobre 2016
- 9782874893896
L'histoire du journal des jeunes de 7 à 77 ans racontée par Jacques Pessis « Soixante mille exemplaires ! Le tirage du premier numéro du journal Tintin : douze pages pour 3,50 francs belges, avec, en couverture, l'annonce de la nouvelle aventure de Tintin et Milou, Le Temple du soleil. Raymond Leblanc pousse un discret soupir de soulagement et retrouve son sourire légendaire. À cet instant précis, il réalise qu'il a gagné la première manche de son pari : créer un hebdomadaire spécifiquement destiné à une jeunesse en mal de rêve et d'évasion, après cinq années de guerre et de privations... » Fondateur du journal Tintin en 1946 et des Éditions du Lombard, producteur des premiers dessins animés en Belgique, Raymond Leblanc laisse derrière lui un héritage sans pareil. En compagnie d'auteurs et de dessinateurs comme Hergé, Edgar P. Jacobs, Paul Cuvelier ou Tibet, ils n'auraient jamais imaginé, il y a 70 ans, faire partie de la légende du 9e art.
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Entre 1955 et 1963, Hugues Vassal a eu le privilège de suivre Edith Piaf, à la ville et à la scène, et souvent en exclusivité. Le talent de ce jeune photographe de presse a été repéré par la chanteuse, alors au sommet de sa gloire. Admis dans le cercle très fermé de ses proches, il l'a ainsi immortalisée sur la pellicule, chez elle, en coulisse, en tournée, et même pendant ses séjours en clinique, en disposant d'une carte blanche totale. Reine du marketing avant la lettre, Edith Piaf avait compris l'impact en puissance de ces clichés en noir et blanc, lorsqu'il s'agissait d'illustrer, dans la presse, des histoires hautes en couleurs. Elle lui a même demandé de réaliser l'ultime document, sur son lit de mort. Il lui a obéi.
Ces documents exceptionnels, méconnus, oubliés ou souvent inédits sont réunis pour la première fois dans un album unique. Ils permettent de comprendre la réalité de la passion pour la vie de la créatrice de «l'Hymne à l'amour». On découvre aussi qu'interpréter le drame et les larmes devant le public ne l'a jamais empêchée, lorsque le rideau se fermait, de sourire à «La vie en rose»... Les textes qui accompagnent cet ensemble sont écrits par Jacques Pessis. Journaliste, écrivain, «dictionnaire vivant» de la chanson française dans «Chabada», sur France 3, il a écrit et joue dans le monde entier, avec Nathalie Lhermitte «Piaf, une vie en rose et noir», une «biographie musicale», donnée à nouveau à Paris, à partir de septembre 2012. Cet album, publié à l'aube de «l'année Piaf», rend un hommage émouvant à cette artiste d'exception à l'occasion des cinquante ans de sa disparition. -
Toute la magie et les clefs du chocolat dans un petit livre univers
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Sacha Guitry ; c'était la belle vie
Jacques Pessis
- Vuibert
- La Librairie Vuibert
- 15 Septembre 2017
- 9782311101454
Le 24 juillet 1957, la France apprend la mort de Sacha Guitry.
Sa disparition marque la fi n d'une époque, celle du Paris insouciant de la Belle Époque et des années folles, celle, optimiste, de la reconstruction de l'après-guerre mais aussi la période sombre de l'Occupation.
C'est ce moment charnière que raconte Jacques Pessis, cette France de la fi n des années 1950 qui bientôt ne sera plus la même. En évoquant les réactions des uns et des autres (les femmes que Guitry a aimées, ses amis comédiens comme Fernandel ou Louis de Funès, le maître d'hôtel de chez Maxim's, les croupiers de Deauville...) à l'annonce de la mort de Sacha Guitry, il fait le récit d'une vie époustoufl ante et d'une époque où la France était heureuse.
Entre la cour impériale de Saint-Pétersbourg et les salons du Paris occupé, en passant par les planches des théâtres les plus prestigieux sans oublier les bons mots dont Guitry était le maître, Jacques Pessis nous fait voyager sur les traces du plus grand dramaturge français et nous raconte une page joyeuse de notre histoire.
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En 1958, dans les coulisses de l'Olympia, après la première apparition de Dalida en tête d'affiche, Piaf lui glisse à l'oreille :
« après moi, ce sera toi. » Elle avait raison. Jusqu'à son départ volontaire le 3 mai 1987, elle a enregistré plus de mille chansons dans une quinzaine de langues et vendu 120 millions de disques. De Bambino à Laissez-moi danser, du twist au disco en passant par le sirtaki, évoluant avec les modes, avec son temps, elle a touché plusieurs générations de fans.
Ses amours ont défrayé la chronique. Heureuse à la scène, elle a multiplié les drames à la ville. Trois hommes chers à son coeur se sont suicidés et elle n'a jamais pu avoir l'enfant qu'elle rêvait de mettre au monde. Trente ans après sa disparition, elle demeure une icône. Dalida, une vie pour l'amour retrace les grandes heures de sa vie et de sa carrière, mais aussi son quotidien, de sa naissance au Caire à son suicide dans sa maison de Montmartre.
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1978-1997... De la première émission de Récré A2 à la dernière du Club Dorothée, revivez vingt ans d'actualités jeunesse, en compagnie de l'animatrice-chanteuse-comédienne qui a été et demeure la grande soeur de millions de copains. Grâce à elle, ils ont suivi passionnément les plus grands dessins animés japonais, parmi lesquels Candy, Goldorak, Albator ou encore Les Mystérieuses Cités d'or, Dragon Ball et Les Chevaliers du zodiaque. Ils n'ont pas manqué un seul épisode des célèbres sitcoms AB comme Salut les Musclés, Premiers Baisers ou Hélène et les garçons. Ils ont découvert la bande dessinée avec Maître Cabu, participé à des jeux insensés avec Jacky, Ariane, Corbier et Patrick. Ils ont ri, aussi, en suivant les délirantes aventures de Pas de pitié pour les croissants. Membres du Club Dorothée, ils ont attendu, le jour de leur anniversaire, que leur nom s'affiche sur le générique de fin. Ils ont enfin écouté en boucle des chansons devenues cultes : Hou ! la menteuse, Qu'il est bête, La Valise ou Allô, Allô monsieur l'ordinateur que Dorothée a interprétées en direct sur des scènes géantes, à Paris, dans toute la France et même jusqu'en Chine ! La mode fluo, les grands jeux vidéo, de Pac-man à Tom Raider, les Crados, les premiers clips, les figurines Panini, les poupées Barbie, les Big Jim, les séries comme Côte Ouest, Punky Brewster ou Zora la Rousse, les boys bands, Pif gadget et Rahan, l'aventure de La Cinq, les Bisounours, l'invention du Rubik's Cube, la révolution Star Wars, le Tang, la colle Cléopâtre, Tournez manèges, le Bébête Show, les pogs... Ils font également partie de ces "Années Dorothée " qui ont marqué tant d'enfances. Retrouvez la démesure, l'originalité et la richesse de ces années 8o/90 dans cet album haut en couleur. Comme disait Dorothée en débutant chacune de ses émissions, préparez-vous pour 144 pages de folie...
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1976-1981 : le disco déferle sur l'Europe avec son rythme, ses boules à facettes et sa mode paillettes...
30 ans après, il est toujours d'actualité.
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Le « fou chantant » disparaissait le 19 février 2001. Jacques Pessis rend hommage au poète et à l'artiste au grand coeur : ce coeur qui fait « boum » quand c'est l'amour qui s'éveille ! Et c'est aussi cet amour-là, du public pour l'artiste et de l'artiste pour son métier, qui se raconte au fil des pages de cette biographie. Jacques Pessis évoque celui dont les textes courent encore dans les rues de Ménilmuche, sur les places de Narbonne et dans les couloirs de l'Académie. L'occasion de fredonner à nouveau Douce France, La Mer, Y'a d'la joie... De découvrir les films dans lesquels il joua, comme Bouquet de Joie (1957), de feuilleter ses OEuvres d'éternelle jeunesse ou ses romans Dodo manière ou La Bonne Planète.
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Je croyais tout savoir sur Charles Trenet, sur son oeuvre, mais aussi sur sa vie. Il me l'avait contée en toute confiance, faisant de moi son "biographe officiel" . Il m'avait tout dit... Ou presque. Lorsque je tentais de m'aventurer sur certaines zones d'ombre de son parcours, il me répondait, avec pudeur : "pourquoi revenir là-dessus ? C'est si loin tout cela" . Le passé, il s'en fichait totalement.
Seul le futur l'intéressait. Je m'étais donc fait à l'idée que ni moi, ni personne, n'en sauraient jamais plus. Et puis, il y a eu le "colis extraordinaire" . La veuve de Julot Verbeeck m'a confié les archives de cet homme de communication, également fondateur du Club des Amis de Charles Trenet en Belgique. Entre 1943 et 2001, ce fan dévoué et passionné a été l' "ami belge" du "Fou chantant" . Dans ces dossiers parfaitement classés, j'ai découvert des programmes, des affiches, des photos, mais aussi et surtout des lettres, professionnelles ou amicales, adressées à Julot Verbeeck par Charles, mais aussi par Marie-Louise, sa mère, et par Antoine, ce frère dont il ne parlait jamais.
Entre les lignes, j'ai lu des propos, des confidences qui m'ont éclairé sur les sujets dont Charles ne voulait jamais parler : l'importance dans sa vie, et sa carrière, de Marie-Louise, sa mère, devenue sa "fondée de pouvoir" , les rapports "amour-brouille" de ce fils avec une femme qui l'adorait, mais ne lui passait rien, et lui reprochait, en particulier, ses caprices, ses colères injustifiées et certaines de ses relations.
Ces courriers permettent aussi de reconstituer par le détail la conquête de l'Amérique et du Canada par le "fou chantant" , ainsi que la véritable histoire de l'origine du succès de "La mer" . Ces missives permettent de raconter la vérité, toute la vérité, rien que la vérité sur des "zones d'ombre" qui n'ont pas servi la mémoire de l'artiste, à commencer par la réalité de son attitude pendant la guerre, ou son homosexualité.
Des documents de justice me permettent enfin de révéler la vraie sentence de ce procès de 1963 où, après 29 jours de prison, il a été jugé pour un soi-disant "détournement de mineur" . "Trenet hors chant" n'est pas une biographie qui va s'ajouter à toutes celles qui ont été publiées. A partir d'anecdotes inédites, de faits oubliés, méconnus, ou inconnus du grand public, je raconte le vrai visage de l'homme, avec ses qualités et ses défauts.
L'un de ses premiers succès s'intitulait "Vous qui passez sans me voir" . Nous sommes sans doute passés sans voir le vrai Trenet. Celui dont on écoutera les chansons encore longtemps, longtemps...
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1967.
Les yé-yé ne sont plus à la mode et la folie beatnik s'essouffle. c'est alors qu'arrive en france un phénomène né quelques mois plus tôt aux etats-unis, le mouvement hippie. en l'espace de cinq ans, il va déferler sur le monde et imposer sa révolution. de san francisco à paris, des concerts de l'île de wight aux discothèques de berlin, des temples de delhi aux bars d'amsterdam, c'est toute une génération qui veut changer la vie en prônant la paix et l'amour.
C'est l'époque oú 500 000 personnes se réunissent pour un festival de musique historique à woodstock, oú la jeunesse française s'enthousiasme pour de nouveaux chanteurs, oú de nouveaux rythmes bousculent le rock and roll. mais le monde ne tourne pas comme le voudraient ces idéalistes qui parcourent les routes en rêvant qu'elles sont enchantées et bordées de fleurs. c'est le temps oú l'urss envahit la tchécoslovaquie, oú golda meir et yasser arafat prennent le pouvoir au proche-orient, oú la france vit les soubresauts de mai 68, une révolution dont personne ne mesurait l'ampleur.
Les années hippies, ce sont aussi celles de la présidence pompidou et de la poursuite de la guerre au vietnam, des premiers pas sur la lune et de la création du concorde, de la naissance de la troisième chaîne et des succès au cinéma du parrain et d'orange mécanique. une période charnière qui a marqué les esprits et les moeurs de son temps pour changer à jamais le cours de notre histoire.
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Radio Londres, la guerre en direct
Jacques Pessis
- Albin Michel
- Documents Albin Michel
- 18 Juin 2014
- 9782226256867
« Ici Londres, les Français parlent aux Français. » Cette phrase fait partie de notre histoire. Entre le 18 juin 1940 et septembre 1944, la voix de la France a été celle de « Radio Londres ». Chaque soir, dans le studio de la section française de la BBC, des « Voix de la Liberté » se sont relayées pour mener une impitoyable « guerre des ondes ». Répondant à la propagande nazie, elles ont fait passer, de l'autre côté de la Manche, des informations, des messages de combat et d'espoir, souvent personnels et parfois codés. À travers les éditoriaux, des chroniques, ou des sketches, elles ont trouvé les mots, les phrases, les formules qui ont donné aux Français la force de résister.Journalistes, volontaires de la France Libre, militaires, ces « soldats du micro », femmes ou hommes, étaient pour la plupart des amateurs vivant la guerre en direct. D'où venaient-ils ? Comment s'étaient-ils engagés dans cette aventure ? Croyaient-ils en la victoire finale ? Mesuraient-ils le prix de leur sacrifice ? Après la guerre, il suffisait qu'ils s'expriment dans un lieu public pour que l'assistance reconnaisse leurs voix et applaudisse.Écrit à partir d'archives inédites et fourmillant d'anecdotes, le livre de Jacques Pessis, journaliste au Figaro et auteur de nombreuses biographies, est le « roman vrai » de leur épopée.
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Jacqueline maillan est indétrônable dans le coeur des français, qu'elle a fait rire aux larmes pendant plusieurs générations.
Leurs enfants, voire leurs petits-enfants, découvrent aujourd'hui avec un bonheur évident des comédies magistralement interprétées par celle qui fut au théâtre, à l'écran, à la télévision, entre 1960 et 1992, notre plus célèbre humoriste, et qui demeure d'une étonnante modernité. d'oú venait-elle ? comment en est-elle arrivée là ? dans quel contexte politique et sociologique ? vous allez le découvrir dans ce livre écrit à quatre mains.
Barillet, coauteur avec grédy de cinq des succès majeurs de " la maillan ", a rassemblé des souvenirs personnels tandis que jacques pessis, journaliste et historien du spectacle, a retrouvé des dates, des faits, des anecdotes qui racontent non seulement la femme, l'actrice mais aussi son époque.
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Génies du dialogue absurde et doués d'un sens de l'improvisation hors du commun, jean poiret et michel serrault ont écrit et joué des sketches qui méritent de figurer en très bonne place au panthéon de l'humour.
A travers des personnages baptisés jerry scott, albert petitlagrelèche ou zaza napoli, ils ont fait hurler de rire le public des cabarets, des music-halls et des théâtres. pendant près de deux mille soirs, ils ont affiché complet en jouant la comédie culte la cage aux folles. un parcours unique à redécouvrir, ou à découvrir dans le contexte des époques qu'ils ont traversées et dont les événements les ont inspirés.
Trente ans d'un duo qui n'a pas pris une ride. un hommage à d'inoubliables talents qui ont oeuvré pour le meilleur et pour le rire.
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Au début des années 60, les jeunes découvrent de nouveaux rythmes venus d'outre-manche et d'outre-atlantique.
A 17 heures, autour du poste à transistors que les parents n'ont pas manqué d'acheter, ils se retrouvent pour écouter salut les copains, qui débute par le " chouchou de la semaine " avant de proposer, par la voix de daniel filipacchi, les succès du hit-parade. c'est le temps d'une nouvelle génération de créateurs : pierre cardin, yves saint laurent, daniel hechter, andré courrèges. le jeudi, jour du congé scolaire, ou le dimanche, dans les surprises-parties, ils dansent le rock, le twist, le madison ou le hully-gully sur les succès du 45 tours vinyle qui tourne sur le teppaz qu'on leur a offert pour noël ou parce qu'ils ont bien travaillé à l'école.
Leurs idoles s'appellent johnny hallyday, sylvie vartan, sheila, françoise hardy, frank alamo et les beatles. ce sont leurs " copains ", au grand désespoir de parents qu'on appelle les " croulants ". c'est le temps oú les familles commencent à panser les blessures d'une guerre d'algérie qui leur a fait perdre un fils ou un frère, oú la france accueille des centaines de milliers de pieds-noirs, obligés de quitter leur terre natale sans espoir de retour.
C'est le temps des pionniers d'une télévision en noir et blanc, oú l'on regarde age tendre et tête de bois, intervilles ou les raisins verts, le temps des copains, janique aimée, belle et sébastien, et belphégor. c'est le temps oú 200 000 jeunes se retrouvent le 22 juin 1963, place de la nation à paris, pour une nuit musicale historique. dans le monde, le sociologue edgar morin analyse ce phénomène et emploie pour la première fois le mot " yé-yé ".
Chronique des années yéyé raconte la france en ce temps oú, le sourire aux lèvres, on savourait sa liberté et oú l'on parlait d'amour plutôt que de chômage.
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« Je suis comme les criminels qui changent souvent d'hôtel pour brouiller les pistes ». Cette phrase de Francis Blanche correspond parfaitement à une personnalité qui n'avait d'égale que son génie.
Il savait tout faire, et il en a usé, parfois abusé. Il a écrit des sketches, des feuilletons, des poèmes, mais aussi six cents chansons dont beaucoup ont traversé les générations. Il a animé des émissions de radio, inventé le canular téléphonique, écrit et joué des pièces de théâtre, tourné d'innombrables films. On lui doit, entre autres, Adieu Berthe, Les kangourous n'ont pas d'arêtes, Signé Furax, avec Pierre Dac, mais aussi des couplets immortels comme Le prisonnier de la tour ou Vive le vent.
Docteur Francis et Mister Blanche évoque un parcours atypique, voire unique, qui n'a pas été simple. Il y avait le Francis joyeux, farceur, improvisateur.
Il y avait également le Blanche, plus sombre, qui cultivait la poésie, l'amour de la vie, des grosses voitures américaines et des femmes.
« Ma meilleure blague, disait-il, c'est d'être venu au monde, mais je suis en pourparlers pour que ça change ». Né en 1921, il nous a quittés à 53 ans, mais il aura vécu deux fois, en passant sans cesse, d'un personnage à l'autre.
Jacques Pessis l'a bien connu. Il le raconte, dans sa vérité, mais aussi dans le contexte de son époque, en évoquant celles et ceux qu'il a côtoyés, avec qui il a travaillé, mais aussi avec lesquels il a bien ri.
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