Michel Bastit
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Quelles sont les réalités premières de ce monde, et pourquoi? Toute réalité se résout-elle en un réseau de relations? L'univers est-il fluide, ou bien contient-il des pôles privilégiés de consistance ontologique? Telles sont les questions qui seront abordées ici.
Dans le présent ouvrage, on s'efforce d'établir que le recours à des êtres autonomes constitués par des formes substantielles actuelles permet une description et une explication du monde plus convaincante que celles qui voient dans la substance des collections de propriétés, de tropes ou de purs particuliers.
En dépit de certaines interprétations liées aux sciences contemporaines, la substance autonome, grâce à sa forme, conserve toute sa place comme cause première de la réalité et trouve des répondants aussi bien dans les « ontologies » issues de l'informatique que dans le monde du vivant.
Finalement, la réalité de la substance s'avère indispensable, féconde, et prometteuse pour l'ensemble des dimensions de la métaphysique, et à travers elle de toute la philosophie. -
études de cosmologie philosophique
Michel Bastit
- L'Harmattan
- Ouverture Philosophique
- 4 Septembre 2013
- 9782343000565
La cosmologie a pour objet la totalité de l'univers sensible. De ce fait, elle entre nécessairement en contact avec la philosophie, surtout réaliste, car celle-ci nourrit une ambition voisine et se propose de découvrir les principes et causes de l'ensemble de la réalité. Aujourd'hui, il est devenu évident que la cosmologie pose au philosophe des questions aussi importantes que celles des limites de l'univers, de la réalité de son mouvement et du temps, de son origine et de son principe
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L'embryon est-il une personne ?
Michel Mazoyer, Paul Mirault, Michel Bastit
- Lethielleux
- Philosophie
- 1 Mars 2011
- 9782249622144
Aire de discussion sur des questions de philosophie et de théologie, Disputatio nous convie à une interrogation sur le monde contemporain. À l'occasion du troisième numéro, lumière est faite sur la difficile question du statut de l'embryon. Si personne ne peut attester de son animation « spirituelle » immédiate, la science et la raison sont à ce jour incapables de démontrer son « inachèvement ». Où, à quel moment, l'humain « commence »-t-il ?... Les intervenants, multidisciplinaires, nous livrent ici des pistes de réflexions complètes et originales.
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Les pratiques législatives de notre temps aussi bien que le mépris ou l'adulation qui frappent la loi nous obligent à regarder les principes qui ont présidé à sa naissance.
Si l'on veut échapper aux querelles internes de la modernité qui opposent l'utilitarisme au néo-kantisme, ou le formalisme à l'anarchie, nous devons nous plonger dans les théologies médiévales. Là, la conception grecque de la loi, surtout aristotélicienne, et la tradition biblique se croisent pour se féconder, s'opposer ou se déformer. La confrontation proposée entre les quatre grands docteurs (Thomas, Scot, Occam, Suarez) a pour ambition de mettre en lumière les questions principales nécessaires à la réflexion du juriste, du législateur ou du philosophe.
N'est-il pas possible qu'elle permette de discerner des réponses, et plus encore leur source, l'ipsa res justa ? Ce centre retrouvé exige sans doute de nous de réformer notre manière de penser la politique et le droit ? Il est à souhaiter que cette réforme intellectuelle mette notre discours mieux en accord avec ce qu'est la loi.
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La finalité en question ; philosophie et sciences contemporaines
Collectif, Michel Bastit, Jean-Jacques Wunenburger
- L'Harmattan
- Conversciences
- 1 Novembre 2003
- 9782747501132
Critiqué voire rejeté longtemps par un courant dominant des sciences de la nature, le concept de finalité retrouve de nos jours une actualité certaine. Débarrassé de certains usages naïfs ou idéologisés, il permet de mieux penser la complexité des phénomènes naturels. Les auteurs restituent ici quelques interprétations historiques et contemporaines de la finalité, qui en restaurent au moins un usage " modéré ", qui évite aussi bien les séductions du mécanisme aveugle que le refuge dans le providentialisme.
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Le principe du monde ; le Dieu du philosophe
Michel Bastit
- Pu De L'Ipc
- Recherches
- 13 Octobre 2016
- 9791093043197
L'intention de démontrer l'existence d'un premier principe du monde serait-elle désormais une tentative illusoire ? En prenant appui sur le fait des multiples traditions religieuses et sur l'approche philosophique de Dieu comme cause ultime, l'auteur reprend la question dans une démarche de métaphysique analytique. Écartant les arguments de type ontologique, biaisés par idéalisme ou les preuves contemporaines trop faibles parce que simplement rhétoriques, il choisit la voie d'un premier principe de mouvement et actualise, selon une démarche de type aristotélicien, une recherche de la cause menée dans le cadre de la philosophie de la nature. Les concepts de substance, temps, mouvement, cause, sont repris sur la base de modèles physiques et cosmologiques contemporains. Cette réflexion, ouverte aux questions des scientifiques et qui suit une progression rationnelle, aboutit à la découverte d'un premier intellect vivant, cause du mouvement du monde et de son être.
Michel Bastit, professeur des universités, poursuit ses recherches au sein des Archives Poincaré du CNRS à Nancy et à la Faculté de Philosophie de l'IPC.
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Les premiers mots philosophiques : Repères conceptuels
Michel Bastit
- Francois-Xavier De Guibert
- 6 Octobre 2005
- 9782755400311
Nous avons fait nos premiers pas, lu nos premiers livres, écrit nos premiers mots; de la même manière, nous lisons nos premiers mots philosophiques et nous les prononçons. Il en est de la philosophie comme de toute discipline intellectuelle : elle a son langage, ses mots propres, ses tournures un peu spécifiques qui peuvent, par leurs définitions, introduire aux problèmes philosophiques les plus importants. Il peut être utile d'essayer d'entrer dans la définition des termes philosophiques les plus usuels afin de comprendre les questions philosophiques véhiculées par eux. Les mots étant les signes de ce que connaît l'intelligence de la réalité, ils contiennent déjà en eux toute une conception philosophique qui présente à l'esprit les divers degrés du réel. Dans le nouveau programme de Terminale du 27 mai 2003, il est demandé aux professeurs, sous la rubrique " repères ", d'initier les élèves aux questions philosophiques en proposant la signification des termes philosophiques les plus habituels, comme absolu/relatif, accidentel/ essentiel, en acte/en puissance, etc. Ce petit livre, Les premiers mots philosophiques, reprend l'ensemble des termes proposés dans ces " repères ", montrant comment, à partir des significations les plus simples" de ces termes philosophiques, l'intelligence peut s'ouvrir à la connaissance philosophique du réel, dans toute sa diversité et sa complexité. D'une certaine manière, il peut représenter comme une introduction à la philosophie, clarifiant les différents sens des mots philosophiques pour permettre, par eux, une première connaissance du réel. L'auteur, par son expérience pédagogique de trente années d'enseignement en classe Terminale, donne ainsi un " outil " pédagogique qui pourra être utile aux élèves comme aux professeurs, ainsi qu'à tous ceux qui désirent s'initier à la philosophie. L'auteur, Jean-Baptiste Echivard, est professeur de philosophie à l'Externat Sainte Marie de Lyon et à l'IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie.
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Qu'est-ce que l'université ?
Michel Bastit
- L'Harmattan
- Questions Contemporaines
- 11 Juin 2007
- 9782296032927
L'état de délabrement de l'université française impose une réflexion de fond sur la nature et la fin de cette institution. L'ouvrage montre qu'une vie théorétique communautaire devrait animer toute véritable université, sous peine de décadence, même si l'autonomie institutionnelle qui en découle pose un réel problème à la tradition politique jacobine française.
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Dans le présent ouvrage, il est établi que le recours à des êtres autonomes constitués par des formes substantielles actuelles permet une description et une explication du monde plus convaincante que celles qui voient dans la substance des collections de propriétés, de tropes ou des purs particuliers.
En dépit de certaines interprétations de la science contemporaine, la substance autonome conserve toute sa place comme cause première de la réalité et trouve des répondants aussi bien dans les "ontologies" issues de l'informatique que dans le monde vivant. Finalement la réalité de la substance s'avère indispensable, féconde, et prometteuse pour l'ensemble des dimensions de la métaphysique, et à travers elle de toute la philosophie.