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Hongfei
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Un cheval au pas. Dans la chaleur de la nuit, un samouraï vient. Tiens ! Une auberge. Le guerrier a faim, il s'arrête. On l'accueille, on le sert ; un bol de fèves fera l'affaire. Comme il brille le katana du samouraï ! Trois brigands convoitent le sabre et, tour à tour, menacent le guerrier. Le samouraï rit. Ces messieurs-là, malavisés, ne sont pas un danger. À quoi bon les combattre alors qu'on en est au dîner. Une leçon suffira. Le choix des armes : les baguettes. Trois cliquetis dans les airs ; trois mouches en firent les frais. Les canailles s'enfuirent et le laissèrent en paix.
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Une légende chinoise veut qu'un peintre voie apparaître dans sa calligraphie une tête de dragon. Alors, il sait qu'il est un artiste accompli. Li Yong Pei se désespère : il ne voit rien surgir sous son pinceau. Il abandonne alors son rêve d'artiste pour devenir un humble serviteur chez un marchand.
Les années s'écoulent. Alors, sans qu'il s'y attende, une magnifique tête de dragon apparaît au passage de sa serpillière... puis une autre ! Passé la première surprise, il apprend à apprécier ces créatures fabuleuses et même, tient le journal de leurs apparitions. Mais il brûlera finalement son carnet de peur d'être une nouvelle fois gagné par la vanité. Ce qu'il ne sait pas, c'est que ces êtres fantastiques, ayant maintenant pour lui quelque affection, ne sont pas près de le quitter...
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Si j'étais ministre de la culture
Thierry Dedieu, Carole Fréchette
- Hongfei Cultures
- 2 Mars 2017
- 9782355581243
Une ministre de la culture cherche à convaincre ses collègues de l'importance des arts et de la culture. Tous l'écoutent mais quand vient le temps d'énoncer les « vraies urgences », la culture compte pour rien.
Alors, la ministre de la culture décrète « sur le champ la tenue de "Journées sans culture" [.] le temps qu'il faut pour bien sentir l'enfer suffoquant que seraient nos existences dans cet univers de stricte efficacité ».
Bientôt, on invite ce ministre de l'oxygène à la table de l'essentiel !
Un livre qui agite et agit, pour affirmer la nécessité vitale de la Culture.
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La femme d'un potier ayant appris son art auprès d'un grand artiste l'observe chaque jour au travail. Admirative, elle s'émeut de ses gestes. Un jour où son mari est allé chercher un prix, elle entre dans son atelier et, fébrile, prend en main un pain de glaise qu'elle commence à travailler. Souvent, elle y revient en secret jusqu'à ce que son époux et un marchand d'art la surprennent avec ses oeuvres. Aucune manière, aucune loi de l'art ne sont respectées. Silencieux, le marchand regarde puis prend congé. Bientôt, on la visite, on parle d'elle. Elle doit tout à son époux, dit-elle. On félicite le mari. On vénère l'artiste. Un jour qu'elle reçoit un prix, le potier revient dans son atelier et y casse toute sa propre production. Il est devenu le mari de la céramiste.
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Devant le palais impérial de Pékin, les têtes de princes étrangers ne cessent de tomber. Envoutés par la très grande beauté de la princesse de Chine, de jeunes seigneurs audacieux n'hésitent pas à demander sa main, mais ils n'ont hélas pas assez d'esprit pour résoudre les trois énigmes qu'elle leur pose. Au lieu de gagner le coeur de la belle orgueilleuse, ils périssent un à un. Alors que la princesse défend jalousement sa liberté, un prince inconnu se présente au palais...
Raconté aux enfants pour la première fois, voici le conte à l'origine du célèbre opéra de Puccini, " Turandot " !
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Histoire singulière du portrait en pied du gouverneur militaire de Manchourie
Frédéric Marais, Thierry Dedieu
- Hongfei Cultures
- 2 Octobre 2014
- 9782355580888
À défaut de convaincre le gouverneur de s'afficher, ses conseillers eurent l'idée de faire peindre son portrait et de le montrer dans le pays pour y ramener la paix. On fit venir le plus grand peintre de Chine, mais son portrait idéalisé rendit furieux le souverain. Alors, on confia la tâche au plus grand peintre du monde, mais son portrait trop réaliste déclencha la colère du gouverneur qui décida finalement de réaliser lui-même un autoportrait. Aussitôt qu'on le montra, la paix revint partout... Par quel prodige ?
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Comme chaque été, un vieux pêcheur accueille sa petite fille dans son village sur une île. Les jours s'écoulent paisiblement ! Mais cette fois, elle remarque que plusieurs amis de Grand- père portent le même tatouage que lui au poignet. Un crabe ! Ce soir, c'est la fête des âmes. Une lanterne s'en va sur l'eau pour Grand-mère. Tout doucement, la petite fille pose le doigt sur le tatouage de Grand-père, les yeux plein d'interrogation. Grand-père sourit sans dire un mot. Mais dans la nuit qui suit, il réveille la petite fille. Il veut lui montrer quelque-chose...