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Albiana
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Atlas biogéographique de la flore de Corse : Conservatoire botanique national de Corse
Collectif
- Albiana
- 19 Novembre 2020
- 9782824110738
Préparé par les meilleurs spécialistes, cet ouvrage inédit et très attendu permettra aux amoureux de la nature et aux défenseurs de l'environnement insulaire de connaître toute la diversité de notre flore ; mais aussi aux scientifiques de retrouver en un seul ouvrage les données majeures de la plupart des plantes répertoriées en Corse.
Un ouvrage collectif dirigé par Alain Delage et Lætitia Hugot, en coédition avec le Conservatoire botanique national de Corse / Office de l'environnement de la Corse
Relecture : Daniel Jeanmonod et Frédéric Medail
Cet atlas inédit en quelques chiffres !
544 fiches espèces
29 fiches simplifiées
400 observateurs contemporains
400 000 données de terrain et analyses bibliographiques
Un index permettant de connaitre les espèces dont la présence est connue par commune -
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La Corse compte plusieurs millions d'arbres... parmi eux quelques spécimens spectaculaires retiennent plus particulièrement l'attention. Ils sont les hérauts de nos monumentales forêts.
Découverte des lieux, histoire(s), botanique...
Ouvrage co-édité avec l'Office de l'environnement de la Corse.
Avant-propos Nos arbres, notre avenir...
«Planté dans la terre par ses racines, planté dans les astres par ses branchages, il est le chemin de l'échange entre les étoiles et nous».
Antoine de Saint-Exupéry Parcourir les vallées de la Corse à la recherche des arbres remarquables de l'île pour illustrer leur dimension biologique, historique ou symbolique est une aventure dont on ne sort pas indemne. On ne rencontre pas un châtaignier légendaire ou un olivier millénaire comme on visite un simple monument. Si les racines des arbres plongent dans la terre nourricière, elles semblent aussi sonder notre nature profonde et peuvent faire éclore des émotions longtemps oubliées. Cette expérience, plusieurs fois vécue, n'en demeure pas moins exceptionnelle comme le sont toutes les véritables rencontres. De même, l'émotion véhiculée par un contexte écologique toujours plus préoccupant fait vibrer « l'île aux arbres » d'une résonance particulière. Au cours de mes pérégrinations, j'ai pu faire l'inquiétant constat d'une nature exposée à un péril climatique grandissant.
Cette « île-forêt » que nos anciens cultivaient en verger mérite tous nos soins, aujourd'hui comme dans les prochaines années. Les arbres se révèlent, par leurs capacités à réguler les grands cycles de l'air et de l'eau, comme nos plus fidèles alliés. Ils subissent, dans le même temps, nos plus féroces pressions et disparaissent par le feu ou les machines d'extraction. En Corse, cinq siècles durant, nous avons été « la civilisation du châtaignier », articulant notre société autour d'une ressource partagée par toute une communauté. Sans pour autant idéaliser un glorieux passé, nous pourrions puiser dans les racines de cette culture historique tout en nous inspirant des récentes découvertes scientifiques pour bâtir un nouveau modèle de société, en quelque sorte un « riacquistu » arboré. Une société ayant su préserver son patrimoine pour que la Corse demeure pour les générations à venir « l'île aux arbres »... -
La plus ancienne trace d'une présence humaine découverte en Corse date du prénéolithique (9 000 à 7 000 avant notre ère).
Il s'agit d'une mâchoire retrouvée dans l'abri des Strette, à Patrimoniu. Le plus vieux squelette, quant à lui, est celui d'une petite femme, connue sous le nom de la " Dame de Bonifacio " découverte dans l'abri calcaire d'Araguina Sennola (6 500 av. J.-C.). Ces découvertes illustrent l'étonnant foisonnement de l'implantation humaine préhistorique dans notre île qui en ont fait l'une des régions les plus riches en sites, notamment mégalithiques.
Menhirs, dolmens, peintures et gravures rupestres, ensembles fortifiés, implantations villageoises la Corse recèle un patrimoine archéologique de première importance. Notre guide est une invitation à la découverte de ces exceptionnels messagers du passé (cinquante-huit sites et sept musées y sont décrits), mais il se veut aussi un outil utile leur conservation, tant il est vrai que l'on protège mieux ce que l'on connaît et que l'on aime.
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La référence à l'Antiquité est permanente chez les Bonaparte et apparaît sous des formes très diverses : beaux-arts, architecture, peinture, sculpture et arts décoratifs, références littéraires et discours politique. Elle est le filigrane du destin de Napoléon et des Bonaparte en général.SommairePréface LAURENT MARCANGELIPréface ÉLISABETH CAUDEPréface ÉLISABETH PERIEUn langage impérial, des références communes à toute l'Europe J.-M. OLIVESIRêves de pierre (exposition du musée Fesch, Ajaccio, 2000). Collection des plâtres pédagogiques du muséeDe la bibliothèque nationale du Liamone à la bibliothèque municipale Fesch S. MAROSELLILes compatriotes des Bonaparte : qui sont les lecteurs de la bibliothèque ? S. MAROSELLILa culture des révolutionnaires paolistes (1755-1769). De la gloire plutarquéenne à la felicità pubblica E. MICELIDominique Vivant-Denon (Chalon-sur-Saône 1747 - Paris 1825). L'oeil de Napoléon F. MARDRUSLa gloire de l'Antique de Charlemagne aux Bonaparte : Rome n'est plus dans Rome, elle est toute à Paris J.-M. OLIVESIBeau comme l'Antique ! Les Antiques du Museon ArlatenCatalogue des oeuvres. Une exposition, trois séquences. Notices des ouvrages de la bibliothèque patrimoniale Fesch présentés dans l'exposition A. PONTALIERQuelques Antiques remarquables J.-M. OLIVESIOnt contribué à la rédaction de cet ouvrage :Jean-Marc OLIVESI Conservateur général du patrimoine, musée national de la Maison Bonaparte, commissaire de l'expositionFrançoise MARDRUSCheffe de service, responsable du centre Dominique-Vivant-Denon, direction de la recherche et des collectionsSaveria MAROSELLIMédiatrice culturelle du réseau des bibliothèques et des médiathèques de la ville d'AjaccioErick MICELIDoctorant en histoire moderneAude PONTALIERResponsable du fonds ancien de la Bibliothèque patrimoniale Fesch
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Question de démocratie : La démocratie en question
Sorba Nicolas
- Albiana
- 19 Janvier 2024
- 9782824112923
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L'histoire climatique de la Corse : De la belle époque à 1914
Denis Jouffroy
- Albiana
- 11 Avril 2024
- 9782824112657
Entre 1890 et 1914, soixante-dix stations d'observations météorologiques seront créées en Corse. Cette nouvelle science permet un regard inédit sur le temps.
Les chercheurs de l'Université de Corse, sous la direction de Denis Jouffroy, se sont plongés dans ces 25 ans d'archives. Année après année, les études météorologiques se succèdent, montrant alors les répercussions sur la faune, la flore... Et sur la société tout entière.
Quatrième de couverture :
« ''Qui veut mentir n'a qu'à parler du temps'' dit un proverbe. Eh bien, parlons-en et gardons-nous de mentir. » (La Science française, vendredi 4 février 1898).
C'est avec cette motivation que nous proposons un travail à plusieurs mains en associant notre équipe du LISA et un membre d'un centre dijonnais dédié à la «Fabrique du paysage». L'objet est de saisir ce qu'a été et ce qui est souvent présenté comme une toile de fond tenant au mieux la place d'un décor mouvant pour les populations : le temps. Mot singulier que celui-ci pour un historien.
L'élaboration d'une histoire climatique de la Corse est un domaine de recherches nouveau. Elle participe plus largement à la réalisation d'une histoire environnementale de l'île également en chantier aujourd'hui. Cet ouvrage souhaite y apporter modestement sa contribution à travers une étude inédite centrée sur une période charnière du développement de la météorologie moderne. Nous avons tenté de mesurer les pulsations du temps au plus près du quotidien des Corses de la Belle Époque pour donner à voir aux lecteurs l'éventail des aléas et des affres du temps auxquels l'île fut confrontée durant une période de 25 ans. Cette grille de lecture du passé peut sans doute apporter des éléments de compréhension pour nous adapter aux évolutions actuelles.
« De mémoire d'homme... » -
La chronique du premier historien de la Corse n'avait pas encore révélé tous ses secrets. Cette fois, c'est la structure même de la société médiévale qui est étudiée en profondeur par l'autrice : modes de vie, mentalités, exercice du pouvoir et intégration méditerranéenne...
La connaissance de la Corse médiévale doit énormément à la chronique du notaire Giovanni Della Grossa. Celle-ci, unique en son genre, hante les bibliothèques des historiens depuis sa rédaction au XVe siècle, devenant ainsi la référence cardinale.
Reprise par des continuateurs (Monteggiani, Ceccaldi, Filippini) et publiée pour la première fois à la fin du XVIe siècle, rééditée par G. C Gregori au début du XIXe siècle, traduite en français par l'abbé Letteron à la fin de celui-ci, elle est devenue un « monument » de l'historiographie insulaire.
La ressource semble en effet inépuisable.
Histoire politique, histoire sociale et culturelle, rapports humains, langue, climat, paysages...la liste n'est pas exhaustive. D'autant que l'auteur lui-même se dévoile dans ses écrits : aspects biographiques, liens familiaux et de sujétion, voyages. Suivre Giovanni Della Grossa est aussi un roman d'aventure en soi.
La trame événementielle, les personnages historiques et les conflits ont cependant eu depuis toujours la préférence des analystes.
Aujourd'hui, la vie des Corses du Moyen Âge est mieux connue notamment grâce à l'archéologie et aux recherches dans les archives. Ainsi que se propose de le montrer cet ouvrage, la chronique de Giovanni Della Grossa vient en renfort pour en explorer ses multiples dimensions. -
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Les societes prehistoriques de corse - (du iiie au ve millenaire avant j.-c.)
De Lanfranchi F.
- Albiana
- 21 Avril 2018
- 9782824108964
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Spectacles et divertissements en Corse au temps des Bonaparte
Odile Bianco, Jean-christophe Liccia, Jean-Marc Olivesi
- Albiana
- 10 Octobre 2022
- 9782824112053
C'est une Corse pleine de rires, de déclamations, de poésies, de musiques que l'on entend vivre à travers ces pages. Grâce à la contribution d'un grand nombre de chercheurs, cet ouvrage nous plonge dans la société corse de la fin du XVIII° au début du XIX° siècle.
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Dans le sillage de la lutte ; ceci n'est pas un acte de piraterie...
Alain Mosconi
- Albiana
- 11 Novembre 2013
- 9782824104645
Chacun se souvient de ces incroyables images d'un navire de la SNCM, le cargo mixte Pascal Paoli, en route un soir de septembre 2005 pour Bastia, avec à son bord une trentaine de marins corses bien décidés à aller jusqu'au bout de leur action d'éclat. Le symbole fort d'une action inédite, à l'issue de plusieurs semaines de combat syndical acharné ; la conclusion musclée du petit matin suivant où le pire fut évité de justesse ; un procès bien moins médiatisé quelques années plus tard et suffisamment clément pour que les esprits s'apaisent, voici en résumé les grands traits de l'affaire du Pascal Paoli.
Aujourd'hui, libre de son expression, l'auteur, qui fut l'un des principaux instigateurs de cette action, marin en lutte et syndicaliste nationaliste corse affirmé, revient sur le déroulement exact des événements, leur origine et leurs conséquences. C'est aussi en homme libre, certain que le bon droit triomphera, qu'Alain Mosconi décrit le monde tel qu'il le voit. Ses attentes, ses espoirs, le sens de la lutte, l'esprit de résistance toujours ancré, voici ce qui aujourd'hui motive la publication de cet ouvrage huit ans après les faits.
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Tito Franceschini Pietri ; les dernières braises de l'Empire
Elisabeth Sanguinetti, Sampiero Sanguinetti
- Albiana
- 18 Juillet 2015
- 9782824106533
Dans une malle, sous des journaux, des petits paquets de lettres enrubannés de soie qui semblent attendre depuis un siècle de pou-voir témoigner. Quarante-cinq années de correspondance assidue entre un frère et une soeur.
Lui, c'est Tito Franceschini Pietri. Secrétaire particulier de Napoléon III, du Prince impérial puis de l'Impératrice Eugénie, il mènera une carrière exceptionnelle dans l'ombre du pouvoir et restera voué à la cause de la famille impériale. Elle, sa demi-soeur, est celle qu'il a choisie pour servir ses intérêts en Corse, leur terre natale. Elle devient son alter ego, la troisième femme inacessible de sa vie après sa mère, qu'il n'a jamais connue, et l'Impératrice, qu'il accompagnera jusqu'à la fin.
Leur relation épistolaire épouse les méandres de l'époque et scru-te les petites misères, les drames et les joies de la famille, du clan, de la société Corse et de la politique nationale et internationale. Elle est faite d'amour et de confiance, de secrets et de non-dits aussi.
Elle reflète les ultimes chatoiements d'une société qui crut jus-qu'au bout à l'Empire et qui en vécut les derniers instants.
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Le grand dérangement dont traite cet ouvrage n'est évidemment pas celui que subirent les Acadiens en 1755. Pour autant, il sera également question, ici de la fin d'un monde : celui de l'italianité de la Corse. C'est en effet à la question de la disparition de la culture italienne dans l'île que ce livre voudrait s'intéresser. Les bornes chronologiques retenues ne recouvrent pas la traditionnelle partition entre un avant et un après 1769. Nous avons fait le choix de débuter notre étude par le déclenchement de la Révolution corse (1729), dont l'aboutissement fut l'instauration de l'État national, partie prenante du concert des nations italien, et de la conclure par la naissance de la IIIe République (1870-1871), moment décisif dans le processus d'intégration culturelle de la Corse à l'ensemble national et, en même temps, propice, en France, à une vague de corsophobie montrant les limites de ce proces- sus. Il est essentiel de considérer cette période dans son ensemble afin de tenter de mieux comprendre comment et pourquoi un État indépendant de la sphère italienne, devenu un pays de conquête puis un départe- ment français, en vint finalement à adhérer à un monde culturel diffé- rent allant jusqu'à renier farouchement une partie de lui-même jusqu'à une période très récente. Pour la première fois trouvera-t-on ici réunis, entre autres, des textes de Pasquale Paoli et de Napoléon Bonaparte, de Salvatore Viale, de Fran- çois-René de Chateaubriand et de Francesco Domenico Guerrazzi, of- frant au lecteur, spécialiste ou non, un panorama de l'histoire culturelle de la Corse unique en son genre et plus encore, il faut le souhaiter, un espace de réflexion et de questionnement sur la construction-destruction permanente de l'identité corse.
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La recomposition territoriale du pouvoir ; les régions insulaires de Méditerranée occidentale
André Fazi
- Albiana
- 11 Janvier 2010
- 9782846982757
A l'heure où les regards commencent à se porter sur la Méditerranée, et plus particulièrement son bassin occidental bordé notamment par les côtes de trois grands pays de l'Europe (Italie, France et Espagne). Il se trouve justement, au coeur de celui-ci, des îles que le destin a placé dans des situations politiques comparables mais radicalement différentes. Du statut d'autonomie avancé, à celui de Collectivité territoriale, de types de sociétés, d'économies, de cultures et de langues différentes, un certain nombre de cas de figures se dessinent. Dans le cadre d'une Europe qui tend à renouveller les modes de relation politique de ces petites entités avec leurs Etats tutélaires, les rapports au politique et les conditions d'évolutions semblent s'accélerer, pour créer une véritable recomposition des pouvoirs.
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Avec l'expansion de la civilisation industrielle, au XIXe siècle, la recherche des matières premières connut son âge d'or.
La Corse, fut le théâtre d'une vague d'explorations et de tentatives de mises en exploitation sans précédent.
Les gisements, connus depuis l'Antiquité pour certains, sont alors évalués et, dans le cadre d'un entrepreunariat de type capitaliste (concessions, émissions d'actions, etc.), mise en condition de produire.
Des ingénieurs, des administratifs, des ouvriers collaborent à une aventure qui eut beaucoup de revers pour peu de réussites.
Cette aventure, jamais explorée jusqu'à ce jour, est décrite, documents inédits à l'appui, dans ses dimensions, techniques et humaines.
Un ouvrage hommage aux hommes qui crurent possible un développement de l'île endogène, à partir de ses ressources propres.
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Inscrits dans un espace géographique qui taisait de leur île un lieu d'arrivée (conquêtes, commerce, relégation, immigration), comme un lieu de départ, les Corses ont de tout temps entretenu avec leur " extérieur " des rapports ambivalents. Cet extérieur vécu tour à tour comme lieu de malheur ou d'avenir, source de crainte ou d'espoir, a alimenté au cours des âges un imaginaire et des comportements qui trouvèrent à s'exprimer de façon significative dans ce moment si particulier de l'histoire de France récente qu'est la période coloniale. Souvent engagés aux avant-postes de la colonisation au service de l'empire, porte-drapeaux de ce qui s'appelait alors " civilisation et modernité ", ils ont cependant été aussi bien du côté des opprimés et des spoliés, défenseurs d'une certaine idée de l'homme et de l'humanité. Bataillant, au sens propre comme au sens figuré, ils furent tantôt les petites mains, tantôt les idéologues de ce qui aujourd'hui, avec la décolonisation et les indépendances de pays qui avaient été soumis, est revenu sur le terrain de l'éthique et de la morale, et de l'interprétation historique. Repentance, excuses, nouveaux partenariats, néo-colonialisme, le débat est foisonnant sur des braises toujours brûlantes. Débat qui se double en Corse même, depuis les années soixante-dix, d'un questionnement inverse, nouveau et souvent virulent, celui de la colonisation de l'île par la France... Revenant aux textes et au contexte, l'auteur propose de reprendre avec lui, en historien, les méandres d'une histoire coloniale qu'il connaît bien, et l'histoire de l'insertion des Corses dans celle-ci - qu'il agrémente de portraits et d'histoires de vie -, avec le soucis d'ouvrir à partir de rappels et de faits nouveaux ou méconnus des pistes de réflexion et des interrogations afin qu'elles alimentent un débat sain et renouvelé essentiel pour aborder notre histoire... et notre avenir.
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Une période cruciale dans les affaires de Corse En 1729, à la suite d'un différend à propos du paiement de l'impôt supplémentaire, la Corse s'enflamme. Partie de Castagniccia, la révolte, habilement conduite par quelques notables restés plus ou moins dans l'ombre, gagne la plupart des régions intérieures de l'île. Seuls restent fidèles les bastions côtiers des Génois qui deviennent une cible pour les insurgés.
Le gouverneur génois, Pinelli, en charge des affaires de Corse, voit l'île s'insurger et, malgré d'habiles manoeuvres politiques, ne peut que voir fondre les paysans des montagnes, un jour de février 1730, qui s'emparent de la ville et la saccagent. Seule la citadelle restera inviolée.
Malgré tous ses efforts, relatés tant dans le premier document signé de sa main que dans le second resté anonyme, Felice ne réussira pas à éteindre l'incendie et sera relevé de ses fonctions quelques semaines plus tard. Ces documents donnent le point de vue génois du soulèvement de la Corse.
Ils constituent un plaidoyer du gouverneur en sa propre faveur, sans doute destiné à ses supérieurs, mais qui laisse poindre derrière les arguments de façade une véritable incompréhension du phénomène qui mènera inéluctablement, vingt-cinq ans plus tard, à l'émancipation puis à l'indépendance de la Corse.
En cela ces documents sont essentiels à la compréhension du déclenchement des révolutions de Corse, elles-mêmes précurseurs des révolutions qui, au Siècle des lumières, renverseront définitivement l'ordre politique en Europe et au-delà.
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Ce texte, loin de se situer dans le dolorisme et le voyeurisme qui caractérisent nombre de témoignages sur les violences conjugales, tente de repérer « de l'intérieur », au milieu du désastre relationnel, les processus qui ont conduit à cette situation. Les deux êtres qui s'affrontent présentent dans ce conflit des caractères irréductibles : « l'homme » et ses blessures qui viennent au jour au travers d'une violence psychologique inouïe et de ses débordement physiques ; et l'épouse, aux prises avec une conception de l'amour qui rend « fou » et qui emprisonne chacun dans une relation sans autre issue que la mort de cet amour.
Au coeur du conflit, les enfants littéralement pris entre deux feux, et celui à naître dont « l'homme » ne veut pas...
Un ouvrage sincère, à l'écriture puissamment évocatrice.
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Avant-propos I - Un invincible été « La Coda » : 1969-1971 - « Enfin la paix sur cette stupide planète. » II - La « commedia » 1/ Enfance et adolescence : Marseille et Corse 1901-1920 Xavier, le père : un tyran éclairé - « Comme un singe savant !.. » Marius et Rimsky-Korsakov Une marraine, un Bâtonnier, un parfumeur : trois bienfaiteurs pour Henri Le dernier coup de nerf de boeuf.
2/ Etudes au CNSM de Paris : 1920 -1927 Sauvé de la prison militaire par Me Moro Giafferi 3/ Premiers succès d'une double carrière : 1928-1939 Noces corses Triton et Radio-Colonial Bilan de crise : embarquement sur un cargo pour Dakar III - L'amour 1/ Odette Camp : Madame Henri Tomasi « Neige des cerisiers, bonheur éphémère ».
2/ Maryse : Girolama « J'entrerai dans l'Ordre des dominicains. » « Du point de vue de la religion catholique. » « Grâces précieuses et relations charnelles : j'attends un enfant » IV - Quête religieuse et intuition mystique (1940-1944) Antinéa ou l'énigme de la destinée Requiem sans paradis « La musique à elle seule est l'autre monde » Déclaration d'athéisme, sensibilité panthéiste Don Juan de Mañara Requiem pour la Paix V - La révolte 1/ Une renommée européenne : 1945-1958 Les lauriers de maestro Chef invité du Concertgebouw « Extatique ».
Chostakovitch, Britten, Stravinsky, et pour la 3ème fois, La Bohême, déchirante.
La prééminence du compositeur Refus de la Légion d'Honneur : pour la Corse !
Une nouvelle inspiratrice Tomasi prophète à Munich Régine Crespin, la Vannina de Sampiero Corso Avec Philippe Soupault : « Vous avez brûlé une femme ! » Paris de l'eau et des arbres, des îles « En ce moment je liquide un passé musical ».
L'Atlantide au Palais-Garnier : forfait de Tcherina, sacre de Bessy Hommages de Paris : le Prix Musical de la Ville et une rue 2/ Renouveau créateur d'un témoin du 20è siècle : 1959-1970 Le Silence de la Mer : Vercors interdit à l'Opéra Comique Chausse-trappe : Paolina contre Mañara Avoir 20 ans dans les sixties L'illusion du « grand soir » de la Révolution en 1968 L'ensoleillement des amertumes et des ferveurs Surdité et silence(s).
« Faut-il qu'ils soient c. ces terriens » Ovations à Lisbonne, Marseille, Berlin-Est.
Lagoya interprète du Concerto de guitare à la mémoire de Lorca De La Question d'Alleg à L'Eloge de la Folie d'Erasme La Symphonie du Tiers-Monde inspirée par Aimé Césaire Un Chant pour le Vietnam dédié à Ho Chi Minh « Le grand vide, en pleine sérénité. » VI - Méditerranée, ma mère : utopie et défi de « Mare Nostrum » Un nageur de fond Une musique qui écoute, postface de Daniel Mesguich Annexes Témoignages : M. Mihalovici, H. Bonnefoy, H. Dutilleux, Vercors, E. Rosenthal, J. Van Dam, S. Baudo, D. Erlich; E. Tanguy Bibliographie et discographie Catalogue des oeuvres Index Remerciements Association Henri Tomasi Présentation du CD « Trois oeuvres humanistes » - Texte de Régis Campo
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Comprendre la Corse, essayer du moins...
Les Corses au sommet de l'hyper-modernité avec le taux le plus fort en pourcentage d'habitants pour les connexions à internet, les participations aux réseaux sociaux, les mobiles et les achats par internet (que l'insularité n'explique qu'en partie).
Mais les Corses aussi au sommet de la barbarie : la région la plus criminogène d'Europe (qui fait d'elle l'égale du Venezuela !), cette région de France s'illus-tre aussi par le plus fort taux d'IVG, de suicides des jeunes, d'accidents routiers. Elle est encore la région où l'obésité infantile ne diminue pas.
Comment comprendre cette ambivalence apparente, ce « mal-être » corse ?
Comment ouvrir un avenir de réconciliation des Cor-ses avec leur identité profonde ?
C'est le projet de cet essai.
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Sant'Antoninu ; un site de la fin du Néolithique à l'extrêmité du Cap Corse
Françoise Lorenzi
- Albiana
- 11 Avril 2011
- 9782846983853
Le site dont nous publions l'étude a fait l'objet de nombreux ramassages de surface qui ont précédé et suivi les opérations archéologiques réalisées au cours de l'été 2001. Bien que le diagnostic archéologique ait mis en évidence l'occupation du site à deux périodes différentes de la préhistoire récente (Néolithique terminal - Chalcolithique et âge du bronze), aucune structure ne fut dégagée. Cependant l'abondance et l'originalité des vestiges recueillis en surface et au cours des sondages nous a incitée à publier tous ces documents d'une part à fin de sauvegarde, car le site fortement dégradé est en train de disparaître, et d'autre part pour constituer une base documentaire qui servira de comparaison avec des sites d'autres microrégions déjà inventoriés ou qui le seront dans les années à venir. Nous ne publierons donc ici que les éléments à la fois les plus caractéristiques, mais aussi les plus originaux trouvés sur ce site, car inédits dans le matériel insulaire publié, du moins en l'état actuel des connaissances. Que l'on ne s'y trompe pas toutefois, cela n'est pas extraordinaire ; il existe sûrement dans d'autres microrégions de notre île des sites tout aussi riches par le matériel recueilli ou les structures dégagées. Nous pensons qu'il est simplement dommage de ne pas les publier au seul motif qu'il s'agit de documents livrés majoritairement par des ramassages de surface. En d'autres termes, il nous tenait à coeur de transmettre ce patrimoine préhistorique du Cap Corse, non seulement parce que la phase chronologique à laquelle se réfère la première occupation du site n'est que fort peu documentée sur l'île - voire unique pour l'instant dans le Cap, mais aussi parce que le site est pratiquement voué à disparaître. En effet, la végétation, à l'exception de quelques arbustes de maquis bas, n'oppose qu'une faible résistance aux fortes pluies et aux eaux de ruissellement, mais à cela s'ajoutent les dégradations causées par le passage continu des animaux à proximité de bergeries, ce qui a entraîné le dégagement et le piétinement de très nombreux vestiges céramiques. Personne n'est vraiment responsable de cet état de fait et il est difficilement concevable que l'on puisse préserver tous les sites qui ont livré des vestiges remarquables pour la préhistoire de notre île. C'est donc uniquement par souci de mémoire vis-à-vis de notre patrimoine que nous publions ce site, et le lecteur voudra bien nous pardonner de ne lui transmettre que quelques vestiges lithiques et céramiques, petits fragments de vie abandonnés là par nos lointains ancêtres qui vécurent dans ce paysage magnifique tout au bout du Cap Corse, face à l'île de la Giraglia !
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Du deuil a la memoire - les monuments aux morts de la corse
Giordani G.-R.
- Albiana
- 15 Novembre 2011
- 9782846983815
La guerre de 14-18, dite la Grande, bien que se déroulant à plusieurs centaines de kilomètres de l'île y a pourtant décimé la population masculine. Le contingent d'insulaires fut proportionnellement un des plus importants et le nombre de morts au champ d'honneur certainement en rapport. Dès 1919, l'île, suivant en cela un mouvement national, vit ériger les premiers monuments du souvenir dédiés « aux morts ». De nombreuses années durant, les souscriptions, les projets, les cérémonies inaugurales puis annuelles, furent l'objet, parfois l'enjeu des activités sociales villageoises. Aujourd'hui, quasiment aucun village qui ne possède son monument aux morts, sur lesquels sont venus s'ajouter les noms des victimes des guerres suivantes, de 39-45, coloniales, d'Indochine, d'Algérie. Aucun de ces monuments, idéalement placés au centre du bourg, qui ne voient passer la population désormais indifférente ou presque.