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Sulliver
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élections 2000 ; les schémas du vote et de l'abstention
Noam Chomsky
- Sulliver
- Idees Libres
- 25 Juin 2001
- 9782911199745
Nombreuses furent les personnes à s'interroger sur le sens à donner aux élections présidentielles américaines de novembre 2000. Noam Chomsky éclaire la question en analysant le fonctionnement du système politique des États-Unis et ses fins. L'auteur nous conduit dans l'examen des moyens par lesquels une « polyarchie » se maintient et s'affermit sous l'apparence fragile d'une « démocratie », malgré et finalement aussi grâce à son exercice favori, les élections.
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D'un temps d'incertitude
Benito Pelegrin
- Sulliver
- Archeologie De La Modernite
- 9 Janvier 2008
- 9782351220252
C'est à une véritable "visite guidée" d'une Europe baroque encore méconnue, que nous convie ce livre. L'Europe baroque : écartelée entre vieux et Nouveau monde, Réforme et Contre-Réforme, foi et science, et leurs dogmes opposés. Contrairement au classicisme tourné vers le passé, le Baroque, épris de nouveauté, invente, magnifie la mode, glorifie le "jeunisme" (Don Juan), parie sur l'avenir et met en procès le patriarche. Après avoir conquis le monde et le ciel, il explore les nouvelles découvertes de terres inconnues de l'âme, de la conscience et de l'imaginaire. La rhétorique des passions envahit tous les arts, gagne la politique et la société du spectacle et du moi, de l'image, de l'illusion. A travers personnages de fiction et personnages historiques, poésie, théâtre et opéra, D'un temps d'incertitude nous amène à redécouvrir avec étonnement et émotion une époque dans laquelle la nôtre plonge ses racines.
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Votre révolution n'est pas la mienne
François Lonchampt, Alain Tizon
- Sulliver
- Idees Libres
- 30 Juin 2000
- 9782911199493
Le reve d'un monde nouveau plus libre et plus juste fut bien au coeur du mouvement de mai 68.
Presque tout ce qui a été combattu par les révoltés de ce temps-là s'étale aujourd'hui sous nos yeux de façon ostentatoire. sous des apparences toujours progressistes, la bourgeoisie, seule classe à édicter des normes de comportement à l'attention de toutes les autres, semble avoir gagné une partie décisive. comment cette classe a-t-elle pu triompher si facilement et sa victoire s'étendre aussi rapidement ? tout ceci ne peut être le fruit du hasard ! les auteurs de ce livre n'ont en rien renoncé aux idéaux de leur jeunesse et tentent de comprendre ce qui a pu causer un tel retournement.
A cette réflexion devait donc s'intégrer le nécessaire regard sur l'héritage et l'influence des avant-gardes les plus brillantes et les plus offensives, tout au moins dans leurs prétentions, des quarante dernières années. et ce bilan n'est en rien celui de la résignation.
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Michel Henry (1922-2002), un des plus grands penseurs français de la seconde moitié du XXe siècle, a complètement renouvelé le champ de la philosophie en établissant sa recherche sur cette réalité première, donnée à chacun, l'individu concret qui fait à chaque instant l'épreuve de sa propre vie. Ces Entretiens portent sur les conséquences de cette révolution méthodologique qui permet la compréhension des grands aspects de l'existence. Leur clarté en fait une voie d'accès naturelle à une oeuvre encore trop méconnue.
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Lorsque Michel Henry découvre la pensée de Marx, il reconnaît celui-ci pour « L'un des plus grands penseurs de tous les temps ». Il entreprend alors de restituer le vrai Marx, de retracer l'unité philosophique d'une pensée dont on ne retient, le plus souvent, qu'une partie. Paraissent ainsi en 1976, chez Gallimard, les deux volumes qui vont révolutionner l'approche du philosophe allemand et attirer les foudres marxistes.
Les trois textes ici réunis constituent une introduction à la lecture de Marx en insistant tout particulièrement sur le processus intellectuel qui le conduit à définir le socialisme à partir de « l'individu vivant », en lequel il voit le fondement de la réalité économique. Avec Michel Henry il devient possible de comprendre en quoi « Le marxisme est l'ensemble des contresens qui ont été faits sur Marx », et surtout pourquoi un système politique qui méprisait l'individu ne pouvait que disparaître.
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Si l'on prête l'oreille à ce que dit lautréamont, les chants de maldoror restent aujourd'hui encore une fausse note dans la grande symphonie du nouveau monde.
Cette fresque hallucinée et hallucinante, qui porte à son paroxysme parodique le système d'exagération des vices du romantisme, peut être lue comme la préfiguration de ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux dans les domaines de la culture. mais elle laisse deviner une autre voie ouverte à la révolte, à contresens de la modernité, et ce courant a trouvé son chemin dans l'histoire. c'est pourquoi certains chants, de nerval au surréalisme, ont conservé leur magnétisme, alors que d'autres ont été démagnétisés à jamais, pour s'être trop bien accommodés de tous les modes d'emploi et de tous les usages.
Recomposons la généalogie d'une révolte qui ne risque plus de prêter à confusion.
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Prémices de l'Europe
Robert Lafont
- Sulliver
- Archeologie De La Modernite
- 7 Novembre 2007
- 9782351220283
Depuis sept siècles que les États corsètent l'Europe en leur armure, depuis cinquante ans qu'ils essaient, de traité en traité, de se dépasser sans se renier, il est temps de rappeler que ce continent est aussi fait d'espaces, de routes, de peuples, de langue et de cultures. Sur cette carte dépliée et dans cette histoire sans bornage, l'auteur suit les grands mouvements humains qui nous ont faits, Européens, uns et divers, qu'il s'agisse d'invasions successives, de
guerres inexpiables, de crimes dynastiques ou de vagues de création culturelle qui émergent et déferlent.
Le livre s'arrête au moment où naît l'État, avec la répression des grandes espérances chevaleresques de Frédéric le Germano-Sicilien et des Raimonds Toulousains, où s'éteint la lumière du Graal et s'allument les bûchers de l'Inquisition. Quand l'Europe se bétonne pour sept siècles.
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La culture spectacle
Marc Signorile
- Sulliver
- Archeologie De La Modernite
- 4 Novembre 2015
- 9782351221495
Instrumentalisés plus ou moins ouvertement par un pouvoir politique devenu commanditaire, la culture et l'art entrent dans une démarche utilitariste et produisent alors des effets pervers. Le spectaculaire, qui correspond à une utilisation politique de l'art envisagée dans une logique de domination et de rationalisation adaptée à un environnement historique, mystifie souvent le récepteur.
Cette logique est présente à toutes les époques, même si le contexte historique qui s'étend de la Révolution à la fin de la Seconde Guerre mondiale autorise des mises en perspective plus nettes.
Dans ce contexte, l'opéra, qui réunit les arts dans une expression synthétique, a été, en sa qualité d'art de l'extraordinaire, rapidement investi d'une fonction de propagateur d'idées. De la tragédie lyrique au drame wagnérien, finalité politique et stratégie spectaculaire sont généralement pensées conjointement, soulignant les enjeux idéologiques de l'oeuvre.
Si, ainsi que le souligne Guy Debord, le spectacle déversé par les médias est la principale caractéristique de la société contemporaine, cet essai nous montre que cette situation s'appuie sur des pratiques très anciennes.
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Le mépris du peuple ; critique de la raison d'Etat
Thierry Galibert
- Sulliver
- 12 Janvier 2013
- 9782351220887
Le mépris du peuple est une grande constante de l'Occident et il s'est accru, depuis le siècle des Lumières, au travers de valeurs universalistes déconnectées du réel. La conception de la raison est à son origine, elle qui, dès l'Antiquité, a exclu les sauvages et les esclaves de la cité, pour finalement priver l'individu de la démocratie.
La raison d'État est le pur produit d'un état intellectuel qui, estimant le peuple hors d'état de se gérer lui-même, lui propose une liberté qui vise à l'administrer sans qu'il lui soit possible de se retourner contre ses maîtres. Alors que la participation politique est la réalité originelle du peuple, en fait de liberté l'oligarchie consolide avant tout la sienne.
Textes à l'appui, cet essai trace le parcours historique de l'instrumentalisation du peuple jusqu'à la République moderne, il établit que la logique libérale, d'inspiration féodale et monarchiste, relayée par le socialisme d'État autant que par les libertaires, masque l'assujettissement du peuple sous les atours de son bonheur hédoniste.
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Jean-Jacques Rousseau ; en 78 lettres, un parcours intellectuel et humain
Jean-Jacques Rousseau, Raymond Trousson
- Sulliver
- 14 Septembre 2010
- 9782351220665
Grand écrivain dont le style était unanimement admiré, même par ses adversaires, Jean-Jacques Rousseau n'avait pas cependant l'écriture facile.
De cet ennemi de la correspondance, ne nous sont pas moins parvenues quelque 2 700 lettres écrites de 1730 à 1778. Une vie d'homme n'est pas uniforme, et celle de Rousseau moins que toute autre, aussi ses lettres sont-elles d'une grande diversité. Certaines sont familières ou personnelles, révélatrices d'un tempérament susceptible de passions ardentes. Certaines, touchantes, vont à celle qui partagea son quotidien pendant trente-trois ans et n'hésita jamais, à partir de 1762, à le suivre dans son exil.
La correspondance révèle aussi, chez ce solitaire par choix et par force, son besoin d'autrui, son exigence de compréhension toujours déçue, sa conception intransigeante de l'amitié. "Je fus ami si jamais homme le fut", assure-t-il dans Les Confessions. Autre Rousseau encore, et qu'on ne pouvait ignorer, le philosophe qui constitue son " magasin d'idées" et surtout, en 1756, la lettre qu'il adresse, sur la Providence et la théodicée, au Voltaire du Poème sur le désastre de Lisbonne.
Autre Rousseau enfin, celui qui s'exprime, de plus en plus angoissé, quand, après les désastres de Môtiers et de l'île de Saint-Pierre, il pénètre dans l'univers effrayant de la paranoïa des dernières années. Il serait artificiel de présenter cette correspondance selon un ordre thématique. Mais suivies une à une, dans l'ordre chronologique, les 78 lettres de ce florilège font percevoir les étapes successives d'une vie, d'une carrière et d'une pensée.
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L'image glorieuse de simon bolivar, le libertador ? pour marx, il s'agit d'un pur produit de " la puissance fabulatrice de l'imagination populaire ".
Il lui oppose l'envers du mythe, la face impure du personnage, si bien que le négatif du portrait semble aussi partial que le positif.
L'arrière-plan politique et social, qui seul expliquerait ce destin, sa grandeur ou sa petitesse, reste dans l'ombre. en dépit de ce parti pris, ou grâce à lui, on voit apparaître en filigrane une figure du chef charismatique qui hante encore notre histoire. c'est en cela que ce texte mérite d'être connu et médité.
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« Le point aveugle ou l'angle mort de l'histoire des États-nations européens est d'être construite sur l'ignorance de leur généalogie sauvage. Tout particulièrement, la France est née avec les barbares Francs. » Tel est le fil conducteur du nouvel essai de Thierry Galibert qui propose, avec La sauvagerie, le fondement de son analyse de l'élitisme occidental. Au croisement de plusieurs sciences humaines (histoire, anthropologie, littérature, politique, biologie...) qui permettent d'en cerner toutes les implications, il démontre que la fracture historique entre la sauvagerie et la barbarie conditionne le destin libéral des sociétés occidentales. Depuis la Renaissance, notamment avec Michel de Montaigne, la sauvagerie est considérée comme le meilleur antidote contre la barbarie, jusqu'à devenir, avec Jean-Jacques Rousseau, un référent de l'alternative au libéralisme et au capitalisme. Son enjeu est donc très actuel. Si le sauvage sert de point d'appui à ce livre, par opposition à un barbare de type féodal qui initie pour sa part le libéralisme, c'est afin de trouver en lui le fondement commun des êtres humains et ainsi mieux justifier la nécessité d'un régime politique répondant à la logique du vivant. Notamment, au travers de leur pratique de la coopération et du fédéralisme, les sauvages promeuvent une organisation fondée sur la responsabilité individuelle et la participation commune. Ajoutons la dimension écologique qui s'y rattache et, à l'ère ou l'écologie dite politique réinvente le fil à couper le beurre, l'auteur reprend, à mi-chemin entre essai et anthologie, des écrits datant - mais non datés - de lanceurs d'alerte constructifs qui incarnaient les vraies Lumières : Montaigne et Rousseau, mais aussi La Boétie, Descartes ; puis Leroux, Marx, Artaud...
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L'Autriche : une nation chimérique ?
Gerald Stieg
- Sulliver
- Archeologie De La Modernite
- 4 Juin 2013
- 9782351221419
Mozart et Hitler : l'image de l'Autriche est fortement ancrée autour de ces deux pôles dans l'inconscient populaire. Mais comment l'Autriche a-t-elle réussi à s'affirmer comme une nation à part entière à côté de son grand voisin allemand, dont-elle parle la langue ?
Pour Hitler, la disparition de l'Autriche représentait la priorité politique absolue. Mais il exprimait une opinion largement partagée par la population autrichienne. L'ironie de l'histoire a voulu que la conscience d'une véritable identité nationale autrichienne se soit développée pendant la réunion forcée avec la « mère patrie » allemande (1938-1945).
Cet essai retrace les étapes historiques et politiques essentielles de l'État autrichien, du XVIII e siècle à nos jours, et montre comment les auteurs majeurs du XX e siècle (Karl Kraus, Hugo von Hofmannsthal, Robert Musil...) ont contribué, parfois par la contradiction, à affirmer la spécificité autrichienne face à la séduction ou à la menace exercées par l'idée de la Grande Allemagne.
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De l'intérieur du désastre ; sermons et exhortations aux pauvres qui s'ignorent
Pierre Bourlier
- Sulliver
- Idees Libres
- 30 Avril 2011
- 9782351220764
«Commençons par admettre cette tempête, reconnaître qu'il est à nous, ce désastre qui nous sidère.» Admettre, individuellement et collectivement, notre part de responsabilité dans la misère sociale, économique, intellectuelle, spirituelle, morale que nous subissons. Admettre aussi que nous avons, chacun, les ressources pour y résister.
«La question est depuis longtemps posée : y a-t-il une vie avant la mort ? Nous avons à nous réincarner, bien avant de mourir, remettre le salut au goût du jour : le salut ici et maintenant. Qu'il ne soit plus le chant du lendemain.» Un texte hors normes qui marie la vigueur de l'engagement à la verve de la dénonciation, la précision de l'essai à la forme littéraire avec l'objectif de provoquer une réaction, nous faire ouvrir les yeux sur la manipulation des valeurs humaines universelles au profit du matérialisme.
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Anthropologie de l'étrange ; énigme, mystères, réalités insolites
Jean-Marie Brohm
- Sulliver
- 5 Février 2010
- 9782351220634
L'histoire nous a légué d'innombrables énigmes, mystères et réalités insolites : l'Atlantide, les « pierres du ciel », les possessions démoniaques, la sorcellerie, les enfants sauvages, les apparitions extraordinaires, les stigmates et corps à prodige, les extases mystiques, etc. L'anthropologie ne peut pas traiter ces données que l'on rencontre dans d'innombrables cultures comme de simples résurgences folkloriques, superstitions ou hallucinations. Elle doit au contraire s'interroger sur leur teneur ontologique qui n'est pas simplement du registre de l'irrationnel ou de la fiction, mais bien du registre de la constitution intersubjective des mondes vécus ordinaires.
De nombreuses observations et découvertes attestent de l'intrication étroite entre « l'imaginaire » (les croyances, les mythes, les légendes,) et « le réel » (les connaissances scientifiques, les réalités attestées, les faits historiques avérés). L'Anthropologie de l'étrange est l'étude critique de trois quêtes métaphysiques fondamentales : l'origine (de la vie, de l'homme), le devenir (de l'humain, de la planète, du cosmos), la pluralité (des mondes habités, des mondes vécus, des différents types d'humains ou d'humanoïdes).
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À mes amis qui ont élu Sarkozy ; quand la gauche passe à droite
Gilbert Rignault
- Sulliver
- Idees Libres
- 5 Mars 2008
- 9782351220405
Comment des personnes qui se côtoient depuis l'enfance, et partagent des valeurs communes, peuvent-elles, à l'occasion d'une élection, faire des choix de société totalement divergents ? A partir de cette question, l'auteur examine avec un regard à la fois exigeant et malicieux les parts respectives de l'inné et de l'acquis dans la construction des individus et dans l'organisation des sociétés. Faut-il penser, avec le nouveau Président et ses partisans, que tout est inscrit "dans les gènes", et que forts et faibles le sont une fois pour toutes ? Ou peut-on espérer renouer avec une véritable pensée de gauche qui rétablirait justice sociale et solidarité ? Au fil des pages, une certitude au moins s'affirme : il est vital, afin que l'homme demeure digne de ce nom, de résister au conditionnement des esprits qu'organise la pensée unique.
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La tête contre le mur ; essai sur l'idée anticommuniste au XXe siècle
Louis Janover
- Sulliver
- 28 Juin 2000
- 9782911193255
« Le Parti ne troque sa défroque stalinienne contre l'uniforme citoyen que pour mieux rester lui-même : la cheville ouvrière de l'ordre établi. Sauveur suprême de la bourgeoisie à chaque appel au secours, il est le fossoyeur du communisme dont il a piétiné l'histoire dès l'origine. » Au rebours des explications convenues, cet essai polémique lève le voile : l'anticommunisme avéré des PC est le secret déconcertant du XXe siècle, le mur contre lequel tant de têtes se sont brisées.
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Défenseur obstiné d'un « Marx critique du marxisme » dressé contre les systèmes d'oppression qui se réclamaient de son nom, Louis Janover brosse le tableau de l'oeuvre au noir des avant-gardes du XXe siècle, pleines de bruit et de fureur soigneusement dosés. Et il met en lumière ce paradoxe : comment les mouvements les plus novateurs, les plus subversifs, alors même qu'ils croyaient en finir avec le jugement de la culture bourgeoise et enterrer tous les conformismes, ont-ils apporté du sang frais à un système ankylosé ? Défile sous nos yeux le roman politique d'un siècle où l'intelligentsia est devenue l'esprit du capital flexible.
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Gustav Landauer est le représentant majeur de l'anarchisme allemand de la fin du XIXe siècle. Il initiera notamment des expériences de « Théâtre libre populaire » et il expérimentera, en 1895, une coopérative anarchiste de consommateurs. Emprisonné à plusieurs reprises, il sera exécuté en 1919 par les Corps francs. Pour Landauer, la révolution vise le bonheur individuel et collectif et elle ne peut se concevoir que dans le cadre d'un spiritualisme bien compris. Elle aspire moins « à imposer un nouvel ordre social » qu'à parvenir à « la régénération mentale et psychique de l'humanité ».
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