Après son Anthologie de la repartie, Julien Colliat livre 37 stratagèmes pour mater importuns et autres raseurs. Une oeuvre de salubrité publique.
Du silence méprisant à l'insulte, il y a maintes manières de faire face aux cuistres, mufles et autres fâcheux qui gâchent notre quotidien. Une seule riposte sera cependant efficace en toute occasion : moucher l'adversaire au moyen d'une réplique. Une phrase concise, spirituelle et sans contestation possible, qui le fera taire.
À la fois théorique et pratique, ce livre propose 37 astuces imparables permettant, dans chaque situation, de trouver la réponse idéale : du stratagème du miroir à celui de l'écrevisse, en passant par celui du disciple ou du prophète, un véritable vade-mecum pour apprendre et s'approprier l'art de la repartie et du mot bien senti. De quoi sortir la tête haute de tout échange désagréable.
Nul n'est plus fuyant que le mauvais goût. Qu'il soit relatif, ancré dans son temps, frontière sociale ou revendiqué tel une profession de foi artistique. Dans ce Dictionnaire amoureux intime et partial, Nicolas d'Estienne d'Orves vous invite dans son grenier braillard et cocasse." Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps.
Il peut également être une frontière sociale, un racisme de classe. En ce cas, le mauvais goût c'est celui de l'autre, celui qu'on n'a pas et qu'on se défend d'avoir au risque de trahir les siens.
Enfin il y a le mauvais goût patenté, revendiqué, qui n'est pas une attitude, une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique. C'est -sans doute- ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme.
Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ?
Petit enfant sous Giscard, adolescent sous Mitterrand, j'ai pris racine dans des époques aux esthétiques très contrastées qui seront forcément présentes dans ces pages. Souvenirs intimes, émissions de télévision, films, livres, plats, commerces, personnages imaginaires ou pas, attitudes de tous poils, mon mauvais goût est une auberge qui n'a rien d'espagnole mais tout d'un grenier. Un grenier braillard et cocasse, que j'ai moi-même tenté de ranger pour les besoins de la cause.
Le mauvais goût ne se partage pas, en ce qu'il est une exploration de nos propres frontières esthétiques, la ligne de crête entre ce que l'on goûte et ce que l'on recrache.
Bienvenue dans mon train fantôme ! "
Un livre original et complet qui passionnera les amoureux de la langue française, réédité dans une nouvelle édition augmentée de plus de deux cents entrées
Dit-on
pallier au mal ou
pallier le mal ? Comment remplacer les anglicismes
cluster, millénial, cosy, turnover ? Que faire de ces tics de langage qui nous ont envahis :
j'avoue, de base, c'est culte, du coup ? Pourquoi ne doit-on pas dire
délai rapide ni
en situation de chômage ? Avec près de mille entrées, ce livre sans équivalent est appelé à devenir un ouvrage de référence. Emplois fautifs, abus de sens, néologismes ou anglicismes : aux difficultés les plus variées, les linguistes du Quai Conti apportent des explications claires et argumentées.
Les multiples interrogations sur l'omniprésence d'un vocabulaire technologique ou sur l'irruption de mots étrangers, véhiculés par les médias et la mondialisation, trouvent ici des réponses passionnantes. Car l'Académie française, loin d'être un gendarme, est aussi attentive à la nécessité d'enrichissement de la langue qu'à la lutte contre l'appauvrissement du vocabulaire.
En se confrontant à des questions d'usage pratique, à des cas concrets et quotidiens, ce travail constitue un vif hommage à l'intelligence et aux subtilités de la langue française.
C’est comme en politique, ou comme dans les familles : les plus proches revendiquent toujours une passion particulière à se distinguer par la nuance ou l’opposition. Entre la langue française et la langue anglaise, le Channel restera toujours bien davantage qu’un tunnel. Ici et là, combien de mots empruntés au voisin ! Et cependant, combien de différences dans la façon de dire, d’être et de sentir. À plonger dans cette relation avec tout son humour et son érudition, Jean Max Thomson ne risque pas d’être lost in translation. Il ramène les perles, et les fait jouer dans la lumière. Pourquoi est-il si infamant d’être taxé de « versatile » en français, et si valorisant de l’être en anglais ? Pourquoi le libéralisme est-il devenu en français le responsable de tous les maux, et pourquoi le liberalism reste-t-il un idéal outre-Manche ? Jean Max Thomson pense-t-il anglais ou bien français ? Nul ne baigne en tout cas mieux que lui dans la volupté de la différence. Philippe Delerm
Agrégé d’anglais, Jean Max Thomson est pour moitié français, pour un quart américain, un huitième écossais, un seizième anglais et un seizième indéterminé. Il est l’auteur de nombreux manuels, dont The Big Picture et An Apple a Day, aux Éditions Ellipses, qui ont connu un grand succès.
Découvrez une foule de gros mots inconnus !
La langue française est décidément très riche... si riche qu'un premier Petit livre des gros mots ne suffisait pas à faire le tour de ses jolis noms d'oiseaux !
Savez-vous par exemple, et sans être numismate, que le " freluquet " désignait au XVIe siècle une pièce de monnaie de peu de valeur ? Que " branquignol " était utilisé dans l'argot des Poilus de la guerre de 1914-18 pour désigner... les brancardiers ? Sauriez-vous comment reformuler en langage plus chââââtié les carpettes, conneaux et autres poivrots ?
Avec drôlerie et gourmandise, Gilles Guilleron explore l'étymologie et l'histoire de quelque 150 gros mots et autres injures, classés par ordre alphabétique. Pour chacun, il propose plusieurs variantes et quelques " traductions " dans les registres courant et soutenu. Des encadrés sur des curiosités culturelles, régionales et lexicales ainsi qu'un index viendront enrichir ce petit dictionnaire.
Nul mieux que Dominique Fernandez ne pouvait cerner toute la complexité d'une personnalité comme Henri Beyle. Un homme qui avait prévu pour sa tombe l'épitaphe suivante : Henri Beyle, milanais. Il vécut, écrivit, aima. Cette âme adorait Cimarosa, Mozart et Shakespeare. Son Dictionnaire est une longue déclaration d'amour.
Pourquoi Stendhal a-t-il abandonné Lucien Leuwen alors qu'il restait si peu à faire pour l'amener à sa forme définitive ? Pourquoi, chez cet auteur, le travail de la mémoire prend-il le pas sur l'imagination ? Pourquoi écrit-il La Chartreuse de Parme en cinquante-deux jours alors qu'il laisse inachevé Lamiel après deux ans et demi d'ébauche ? Pourquoi Le Rouge et le Noir n'eut-il aucun succès ? Pourquoi l'art de séduire lui fut-il étranger ? Pourquoi, dans ses romans, s'interdit-il d'expliquer, de juger, de commenter alors que dans la vie courante il ne cachait pas son mépris pour la sottise ambiante ? Comment, en exil consulaire à Civitavecchia, conçut-il ses fameuses Chroniques italiennes ? Pourquoi Stendhal, en rejetant sa ville natale, Grenoble, rejetait-il bel et bien l'état d'esprit de tout un peuple, les Français ? Autant d'interrogations, autant d'analyses auxquelles Dominique Fernandez, en fervent stendhalien, en observateur subtil, répond avec clairvoyance et délicatesse.Critique, romancier, éternel voyageur, Dominique Fernandez a publié notamment Porporino ou les Mystères de Naples (Grasset, Prix Médicis 1974), Dans la main de l'ange (Grasset, Prix Goncourt 1982), La Perle et le Croissant (Plon, 1998), Dictionnaire amoureux de la Russie (Plon, 2004), Dictionnaire amoureux de l'Italie (Plon, 2008).
Des mots qui cachent bien leur jeu !
Certains mots que nous employons tous les jours révèlent une histoire insoupçonnée... C'est ainsi qu'on découvrira sous le canapé un moustique grec, un mouton à la source du robinet, ou un préfet dans la poubelle ! Et on sera tout étonné d'apprendre que la porcelaine doit son nom à une truie italienne, tandis que le vasistas nous vient de l'allemand " Was ist das? ". Un voyage plein de surprises au coeur de la langue française !
Un Dictionnaire amoureux qui nous immerge dans l'âme de l'Ukraine (histoire, littérature, poésie, musique, peinture, géographie, gastronomie...) par Tetiana Andrushchuk, violoniste ukrainienne qui fut professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev et Danièle Georget, auteure et rédactrice en chef adjointe à Paris Match." Nous sommes un peuple de 42 millions d'habitants sur un territoire plus vaste que la France ou qui l'était, jusqu'à ce que la presqu'île de Crimée lui soit arrachée. Notre civilisation est plus ancienne que celle de la Russie, nos liens avec la France remontent au Moyen Age. L'Ukraine était un royaume avec Kiev pour capitale quand Moscou n'était qu'un bourg au milieu de nulle part.
Pendant plus de trois siècles, nous sommes passés pour la province d'un empire qui nous avait pris jusqu'à notre nom. Mais lorsque les murailles de l'Union soviétique sont tombées, notre " terre qui n'est pas la nôtre " comme l'écrivait le poète, s'est réveillée. Enfin, elle allait pouvoir choisir son destin et cesser de suivre celui imposé par les autocrates de l'Est. Vingt-deux ans plus tard, Vladimir Poutine a cru pouvoir mettre un terme à cette " récréation ". Au nom d'un génocide, sorti de son imagination, contre les russophones, il a cru que ses soldats seraient accueillis avec le pain et le sel. Pour annexer l'Ukraine, il suffisait de cent cinquante mille hommes et d'un déluge de bombes. Écrase-t-on une idée avec un marteau ?
Je suis née à Kiev. Mon père est mort pendant la Seconde Guerre mondiale. Il portait l'uniforme soviétique, comme près de sept millions de soldats ukrainiens. Près de la moitié ont été tués.
Violoniste, professeur au Conservatoire national supérieur de Kiev, j'ai reçu, à Moscou, les conseils du meilleur des hommes, un des rares violonistes dont les Français connaissaient le nom : David Oïstrak, né en Ukraine où il a étudié et commencé sa carrière. Et j'ai aimé de toute mon âme d'artiste la culture ukrainienne, de Chevtchenko, notre Hugo, à Silvestrov, comme j'ai aimé la culture russe, de Tchaïkovski à Tolstoï et Dostoïevski.
Dans l'après-guerre, ma mère qui avait été chanteuse à l'opéra de Kiev, voulut me faire apprendre le français... " A quoi cela lui servira-t-il ? " lui demandait-on. Personne ne pouvait alors quitter l'Union soviétique.
J'aimerais aujourd'hui raconter aux Français pourquoi notre identité n'est pas une invention de Maïdan, et pourquoi les Ukrainiens, tenaces, têtus, courageux, à l'image du boxeur Klitchko, montagne des rings qu'aucun coup ne parvenait à ébranler, font envers et contre tout, et depuis si longtemps, le choix de l'Europe et de la démocratie.
Une nation est, comme un diamant, composée de milles facettes, si scintillantes que parfois elles nous aveuglent. Nous sommes le passé, le présent, les vivants et les morts, l'histoire et la géographie, la poésie, les oeufs peints de Pâques, les chemises brodées, le bortsch. Et la passion.
La Russie, si prompte à renouer avec ses vieux démons, nous accuse du crime de fascisme : mais qui se trompe d'époque ?
Aux femmes qui ont accouché sous les bombardements, à ceux qui se sont terrés dans leurs caves, à ceux qui ont passé leur rage en fabriquant des " cocktails ukrainiens ", à ceux qui tiraient les missiles stinger, à ceux qui distribuaient la nourriture dans les supermarchés, à ceux qui posaient les garrots, à ceux qui les fabriquaient, au sniper qui abattit le général Tchétchène, à tous ceux qui se sont battus, à ceux qui ont attendu. Et même à ceux qui doutent encore que l'Ukraine existe, je dédie ce livre. "
Rien n'a jamais mieux résumé pour moi Jean d'Ormesson que la formule qu'emploie Shakespeare pour définir l'amour : " l'éternité plus un jour ". Personne n'a éprouvé comme lui une curiosité plus avide sur l'homme, son origine, son avenir, tout en ayant une aussi grande conscience de l'impermanence des choses et du caractère éphémère de la vie." Tout ce que la France réunissait d'élégance, sauvegardait d'art, de légèreté et d'esprit se résumait en Jean d'Ormesson. On l'aimait parce qu'il illustrait le Français éternel, tel qu'il a été et ne sera plus après lui : léger et profond comme Voltaire, amusant et primesautier comme Sacha Guitry, ayant gardé du XVIIIe siècle le goût des sciences humaines et du romantisme les grands envols de l'imagination. On l'aimait parce qu'il représentait toutes les qualités qui ont constitué un pays exceptionnel qui a su allier l'élégance de la pensée, la légèreté amusante, l'humour et la tolérance. Il avait aussi réussi cette gageure de réunir dans sa personne les anciens parfums fanés de l'aristocratie et la méritocratie républicaine.
Jean aimait les plaisirs de la société qui apportent à l'existence son raffinement, ses parfums, l'élégance des jolies femmes et gomment un peu de la brutalité de la bête humaine.
La littérature était son pays, elle était sa religion, elle était sa passion. Il n'a jamais vécu que pour elle, par elle. Il la vivait, il la respirait en tout.
Que ce soit dans l'amour ou dans l'amitié, marchant au soleil dans les chemins corses ou sur des skis à Val-d'Isère, la littérature, les mots, les vers étaient omniprésents. Ils affleuraient naturellement à sa bouche. Notre amitié est née de cette merveilleuse intoxication réciproque. Ensemble, nos personnes comptaient peu. Nous étions ailleurs, dans un autre monde où désormais je serai seul. "
Jean-Marie Rouart
Le tour du monde des proverbes !
Chaque peuple nourrit son âme de pensées, dictons et autres aphorismes locaux venus de temps parfois très anciens. Ce Petit Livre rassemble un beau florilège de proverbes, dictons et adages des quatre coins du monde. Souvent métaphoriques, quelquefois très drôles, ils expriment une vérité d'expérience ou un conseil sage et avisé.Un index par pays permettra aux lecteurs curieux d'en faire une lecture géographique.
Dans ce Dictionnaire amoureux du parfum, Elisabeth de Feydeau met en valeur tout le romanesque qu'il contient. Un parfum raconte une histoire, celle des êtres et de leur époque. Il touche les sensibilités et il unit les cultures, en restant une douce ou violente constante dans l'amourÉcrire un
Dictionnaire amoureux du Parfum a toujours été un rêve pour moi. Grande admiratrice et lectrice de cette collection, j'étais amoureuse de cette idée de pouvoir déclarer un jour ma flamme au parfum, l'objet de tous mes agréables tourments. Enchanteur, conteur, séducteur, le parfum m'attire depuis bien des années le nez et l'esprit. Il m'a prise un jour sans crier gare et depuis je ne me lasse pas d'essayer de comprendre et d'entrer dans " cette haute puanteur ", ainsi que le nommait Michel de Montaigne, qui donne naissance à un espace voluptueux.
Le parfum ne peut se résumer à une simple marchandise. Il est bien davantage. " Le parfum, c'est l'odeur plus l'homme ", disait Jean Giono, soulignant cette nécessaire rencontre entre la peau et l'effluve, pour que s'exprime un parfum, en s'animant sur l'être qui le porte et même en le prolongeant. Le parfum fait parler le silence. Il habite l'absence. C'est pour cela qu'au travers d'un dictionnaire amoureux du parfum, j'ai à coeur de mettre en valeur tout le romanesque qu'il contient. Un parfum raconte une histoire, celle des êtres et de leur époque. Il touche les sensibilités et il unit les cultures, en restant une douce ou violente constante dans l'amour.
" Voici le dictionnaire de ce que j'aime (à quelques oublis près). "" Nos amis italiens et espagnols (ils ne sont pas les seuls) ne font guère de distinction entre " roman noir " et " roman policier ". Mais comme en France, nous la faisons, en toute logique ce dictionnaire devrait ne comprendre que des entrées concernant le roman policier. Si vous en êtes d'accord, ce sera ma première licence : je parle d'un univers littéraire qui est le mien, on y trouvera aussi bien du " polar " que du " noir ".
S'agissant d'un univers " littéraire ", il ne devrait y avoir ici que des livres. Ce sera ma seconde licence : incidemment, on y trouvera quelques films, quelques séries TV, quelques BD, des librairies, des blogs.
Enfin, autant prévenir tout de suite : pour les définitions maîtrisées, les monographies exhaustives, les analyses thématiques, etc., le lecteur trouvera facilement d'excellents ouvrages (j'en cite quelques-uns, en fin de volume) qui correspondront à cette attente. C'est à un écrivain que l'éditeur a confié ce Dictionnaire amoureux. Je parlerai donc ici en lecteur et en romancier. Il y aura des oublis impardonnables, des injustices, des jugements contestables. C'est inévitable mais je ne fais que respecter le projet de cette collection : c'est le dictionnaire de ce que j'aime (à quelques oublis près).
Lorsque je lis un Dictionnaire amoureux, rien ne me fait plus plaisir que de découvrir des choses que je sais déjà. C'est un peu comme pour le Nobel de littérature : le jour de la proclamation, quand il s'agit de quelqu'un dont je connais déjà le nom, j'ai l'impression d'être cultivé. J'espère que ce Dictionnaire amoureux réservera au lecteur quelques-unes de ces satisfactions mais aussi quelques surprises, quelques découvertes. Et l'envie de lire et de relire encore cette littérature majeure qui, quoiqu'on en dise, reste durablement marquée par le prosaïsme de ses origines.
Alphabétique (de " s'abîmer " à " vouloir-saisir "), totalement subjectif (" on a rendu à ce discours sa personne fondamentale qui est le JE "), sans prétention à l'exhaustivité..., je crois que les
Fragments d'un discours amoureux (1977) peut être considéré comme l'ancêtre des Dictionnaires amoureux. Puisqu'il correspond très exactement à mon projet, je reprends donc ici, à la lettre, l'exergue de Roland Barthes :
C'est donc un amoureux qui parle et qui dit : "
Vous hésitez toujours entre des chacals et des chacaux ?Vous ne savez jamais où mettre de -s dans les mots composés ?Et ne parlons même pas des accords du participe passé, qui vous donnent des sueurs froides !Grâce à ce petit livre, résolvez tous vos problèmes d'accord : noms, déterminants, adjectifs, adverbes, participes, verbes... Aucun domaine ne sera laissé de côté, si ardu soit-il, pour que l'accord parfait règne enfin !
Un Dictionnaire amoureux qui marie l'Odyssée et le plus contemporain de notre actualité, Thomas More et les archipels menacés par le réchauffement climatique. On vagabonde, on rêve, on frissonne, on se souvient. Les îles pourraient bien être chemins de vérité.Ce n'est pas parce qu'il a bourlingué, du Groenland à la Polynésie, du Japon au Chili, qu'Hervé Hamon est un collectionneur de cartes postales. Et ce n'est pas parce qu'il aime naviguer que les cocotiers et le sable blanc le fascinent.
L'île, avant l'île, c'est le voyage vers l'île. Avec tous les imaginaires inimaginables. Celui du conquérant, de l'exilé ou du migrant, du naturaliste ou du missionnaire, du négrier ou du pirate, celui du déporté, celui de qui se rêve roi d'un monde pur. Celui qui quitte une île pour une autre.
Les îles ne sont pas des navires à l'ancre mais des montagnes émergées, quand bien même elles ne dépassent que de quelques mètres. Elles sont la plaque sensible de notre monde cerné d'eau, elles racontent nos convoitises, nos guerres, nos croyances, nos espoirs. Elles nous parlent d'écologie et de mondialisation autant que de distinction et de solitude.
Pas étonnant que la littérature s'en soit emparée. Melville aux Marquises, Hugo à Guernesey, Tchékov à Sakhaline, Perec à Ellis Island, Albert Londres à l'île du diable, Soljenitsyne à Solovki, Dumas à If, Césaire ou Glissant à la Martinique, et ainsi de suite. Ce dictionnaire amoureux va de Fred et de Philémon sur le
A d'océan Atlantique, à Robinson sur Juan Fernandez (où Defoe, du reste, n'a jamais mis les pieds).
Depuis leur apparition, les bibliothèques sont des lieux de conservation et de transmission de la connaissance. Leur évolution est d'abord liée à celle des supports de l'écrit et de la communication, mais aussi aux progrès de l'éducation et de la culture et, plus généralement, à l'histoire des institutions et des sociétés. Aujourd'hui, alors que la masse des documents s'accroît considérablement, alors que les bibliothèques sont bien souvent devenues des médiathèques pour accueillir d'autres supports de culture et offrir un accès libre à une grande partie de ce qu'elles conservent, une nouvelle révolution se met en place : la bibliothèque physique est en train de se doubler d'une bibliothèque virtuelle.En invitant à comprendre la place de ces institutions qui assurent l'accès à la connaissance, à l'information et à la culture, cet ouvrage montre que les bibliothèques sont en fait la mémoire vivante de nos sociétés.
Jean-Loup Chiflet nous fait partager son amour pour la langue française, son histoire, ses subtilités, ses difficultés, ses grands auteurs et lexicographes.
Jean-Loup Chiflet nous fait partager son amour pour la langue française, son histoire, ses subtilités, ses difficultés, ses grands auteurs et lexicographes. " Il y a mille et une façons de déclarer sa flamme à notre belle langue française, à laquelle Voltaire trouvait du "génie', et qui a déjà été, au cours des siècles, maintes fois honorée à sa juste valeur par de grands écrivains, qu'ils soient passeurs, inventeurs ou francs-tireurs : de Rabelais et Montaigne à Raymond Devos et Georges Perec..
J'ai pour ma part choisi de la célébrer d'une façon plus légère en la regardant de profil, c'est à dire en insistant plutôt sur son histoire mouvementée, ses subtilités et les surprises qu'elle nous offre sans cesse comme autant de beaux cadeaux, les mots obsolètes, l'accent circonflexe, les drôles de toponymes ou antonymes et autres anaphores.
Oui, j'aime cette langue autant pour ses trésors que pour ses insuffisances et ses défauts. Quand on aime, on aime tout... et rien n'est plus émouvant que de débusquer la faiblesse de l'être aimé. " J.-L. C .
Jean-Loup Chiflet est l'auteur d'une soixantaine d'ouvrages dont le mémorable
Sky my husband ! Ciel mon mari ! Il boucle ici sa trilogie sur ses thèmes de prédilection, l'humour et la langue, qu'il avait amorcée avec
Oxymore mon amour ! et le
Dictionnaire amoureux de l'humour
" Je n'ai à vous offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. "Winston Churchill " Paris vaut bien une messe ! "Henri IV " Impossible n'est pas français. "Napoléon I erNombreuses sont les citations qui ont fait l'histoire... ou qui la résument si bien. Piochez parmi les 150 citations de ce livre, classées selon une dizaine de thèmes, pour enrichir vos écrits ou cultiver votre sens de la repartie !
Un Dictionnaire amoureux pour remettre au centre de nos vies ces hommes et ces femmes à qui l'amour a tout rendu possible, même Dieu, et dont l'exemple est toujours vivant. Un livre pour donner un avant-goût du paradis.Qu'est-ce qu'être saint ? Qui sont les saints ? A quoi servent les saints ? Depuis le plus précoce - Jean-Baptiste qui tressaillit de sainteté dans le ventre de sa mère, et le premier des saints - un larron qui montera au Ciel pour avoir ouvert son coeur à Jésus - depuis les plus connus - de Paul de Tarse à Thérèse d'Avila, de François d'Assise à Thérèse de Lisieux en passant par saint Augustin, saint Louis ou encore Jeanne d'Arc, jusqu'aux aux saints les plus inattendus - saint Lucifer, saint Glinglin et saint Frusquin, Christiane Rancé évoque ceux que Renan appelait " les héros de la vie désintéressée ". Il y a ceux qu'elle interroge souvent, et ceux dont elle a fait la rencontre, - Mère Teresa ou Jean-Paul II. Qu'elles soient docteur angélique, docteur séraphique ou docteur de l'amour divin, ces grandes figures ont fondé et ne cessent d'engendrer le cours de l'Histoire. Avec jubilation, érudition et curiosité, l'auteur peint le portrait des saints qui nous sont le plus nécessaires, au travers de vingt siècles et dans tous les pays. Elle aborde par ailleurs les questions qui entourent la sainteté - ses modes, ses méthodes, et ceux qui l'ont célébrée, Emil Cioran, Jean Cocteau, ou Georges Bernanos pour ne citer qu'eux... Elle rappelle aussi les pèlerinages et les révolutions du coeur qu'ils ont suscités.
" [...] il disoit qu'il n'y avoit qu'une antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse. " François Rabelais, Pantagruel, 1532
Le patrimoine littéraire - de Victor Hugo à Queneau, Vian ou Frédéric Dard... - offre quantité d'exemples de contrepèteries ou antistrophes revendiquées par leurs auteurs. Mais les plus savoureuses ne sont pas forcément les contrepèteries volontaires.
De jolies clandestines, fruits du hasard, se glissent malicieusement sous la plume de romanciers respectueux et respectables, de poètes bien sérieux... Les lettres inversées révèlent un sens caché réjouissant, et souvent, disons-le clairement, furieusement rude. Mais délicieusement... drôle !
L'Espagne, entre ombres et lumières, présentée sous ses milles facettes par l'un de ses amoureux transis : Michel Del Castillo.
Al-Andalus, Carmen, don Quichotte, Goya, l'Inquisition, Vélasquez, la Tauromachie, mais aussi Franco, Burgos, Almodovar, Picasso, Lorca et Unamuno : voilà quelques-unes des entrées de ce Dictionnaire amoureux, qui parle aussi bien de l'Espagne d'hier que de celle d'aujourd'hui. Ombres et lumières. Autant de prétextes qui en tableaux flamboyants permettent de faire retentir le chant profond de l'Espagne, de suivre le fil qui du plus lointain passé court jusqu'à nos jours. Il fallait toute la culture, la sensibilité et la distance d'un grand romancier pour brosser cette fresque emportée d'un pays qui aura produit l'une des plus hautes civilisations de l'Europe.
Ni guide touristique, ni précis d'histoire parisienne, ni recueil de bonnes adresses, ce livre est l'herbier subjectif d'un Paris qui n'appartient qu'à l'auteur. Au fil de la grande Histoire, s'entremêlent ici un chapelet d'anecdotes et mille petits souvenirs intimes.
"Depuis Accordéon jusqu'à Zucca, on s'enfonce dans les catacombes ; on fait la nuance entre café, brasserie et cabaret ; on va avec Truffaut au Gaumont Palace ; on marche sur les traces d'Hardellet ou de Marcel Aymé ; on guette les derniers vestiges de la campagne sous le bitume ; on fait la tournée des églises et des grandes tables ; on flâne au Palais Royal ou sur la ligne de Petite Ceinture ; on contemple l'Apocalypse et les grandes décapitations ; on s'indigne de tant de vandalisme mais l'on s'enjôle de tant de merveilles cachées ; on retrouve la trace des enceintes successives et du parcours de la Bièvre ; on va parfois au cinéma, au zoo, et souvent à l'opéra ; on se méfie des lieux consacrés ; on prend le métro, le bus, mais pas la trottinette ; on s'abrite dans les passages ; on découvre des perspectives ; on va se faire mousser à la piscine ; on comprend qu'on a souvent échappé au pire ; et puis on lit. Beaucoup ! Mon Paris n'est pas le vôtre. Il est le mien, avec ses petitesses et ses grandeurs, ses beautés et ses faiblesses, son mauvais gout et ses lubies, son amateurisme et ses engouements." N. d'E.-d'O.
Un ouvrage de passion pour la langue française, un régal pour l'intelligence du lecteur
À l'Académie française, on rédige le
Dictionnaire de la langue française. Mais, élargissant leur rôle, les membres de la Compagnie ont à cœur aussi de laisser libre cours à leurs enchantements, combats ou indignations. Danièle Sallenave réhabilite le point-virgule ; Dany Laferrière raconte comment le vocabulaire du ventre chez Rabelais le fait rire aux éclats ; Jean d'Ormesson voit dans la rigueur de notre utilisation de la langue la condition d'une pensée ferme et cohérente ; Hélène Carrère d'Encausse décrit avec humour les barbarismes entendus lors d'une soirée chez les
fashionistas ; Dominique Fernandez explique pourquoi il préfère le terme de
gay à celui d'
homosexuel qui lui évoque " par sa laideur, un médicament ou une marque de dentifrice " ; Michel Serres met un bonnet rouge au dictionnaire pour appeler à la grève contre les anglicismes ; Frédéric Vitoux songe aux origines du mot
rêver dont on ne connaît pas l'étymologie ; Dominique Bona considère qu'il n'y a rien de plus amusant que de lire un dictionnaire par la seule prononciation...
Qu'ils en vantent la richesse et la subtile intelligence, ou qu'ils pourfendent l'usage qui en est parfois fait, les académiciens nous livrent leurs flâneries au pays des mots. Ces textes pleins de passion pour notre langue sont un régal de finesse et d'enthousiasme.
Barba non facit philosophumLa barbe ne fait pas le philosopheAssurément, glisser ici ou là une phrase en grec ou en latin est le signe d'une personne cultivée !
Piochez parmi les 150 citations de ce livre, classées selon une quinzaine de thèmes, pour enrichir vos écrits, relever le niveau de vos conversations en famille et entre amis ou pimenter vos soirées mondaines. Vous serez ainsi toujours sûrs d'avoir le dernier mot !
Depuis plus de vingt ans, Jean-Claude Carrière séjourne régulièrement en Inde. Il nous propose avec cet ouvrage un vagabondage personnel, l'inventaire de ses curiosités culturelles ou géographiques, anciennes ou actuelles. Le passeport idéal pour toutes les évasions.
L'Inde lance un défi au regard comme à la raison : tant de peuples, tant de langues, de coutumes, de croyances, d'activités. Tant de passé dans tant de présent. On pourrait croire qu'un tel pays n'existe pas. Et pourtant la démocratie indienne fonctionne, et tous ces peuples n'en font qu'un.
Par quel prodige ? Ce dictionnaire - où l'amour voudrait ne pas être aveugle - tente de répondre à cette question, par un zigzag constant, et très indien, entre les lieux, les dieux, les hommes et le hasard. Nous changeons sans arrêt de sujet, nous passons du concept à l'anecdote, guidés par un ciment invisible, mais tout-puissant, qui est le grand récit épique appelé le Mahâbharata. L'Inde, une illusion qui ne trouve sa réalité que dans un poème.
Le défi suprême, ici accompli.