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Voici un témoignage rare au coeur d'une dictature qui raconte le parcours d'un adolescent révolté.
Arrêté en 1963, condamné à 24 ans de prison pour " activités subversives ", un jeune français de dix-sept ans devient le benjamin des prisonniers politiques espagnols. la double intervention du général de gaulle et de la marquise de villaverde, fille du général franco, parviendra à le faire libérer en 1965. ce récit bouleversant, sans haine ni passion, porte un éclairage hors des sentiers battus sur les années 60 en france et en espagne.
Alors que la prison de carabanchel alto a été livrée récemment à la démolition, l'auteur ressuscite la vie au quotidien de la tristement célèbre prison de madrid, oú il partagea le destin de quelque 250 prisonniers politiques qu'il tire ainsi de l'oubli en leur rendant hommage : mineurs asturiens, paysans valenciens, tous ces militants de base qui ouvraient la voie à la démocratie espagnole par leurs luttes sans cesse renouvelées, le sacrifice de leur famille et leur foi inébranlable en un monde meilleur.
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Sage femme en afghanistan
Staderini Nelly
- Cheminements
- Les Caravanes Du Xxie Siecle
- 16 Octobre 2003
- 9782844782175
Ce livre pourrait se résumer, suivant la parole de l'auteur, à cette phrase:
" Le regard d'une sage-femme d'ici sur cet ailleurs qu'est l'Afghanistan de nos jours ". Engagée au sein de Médecin du Monde pour ses missions " mères-enfants " dans la ville d'Hérat et dans le camp de Maaslakh (ouest afghan), Nelly Straderini a vécu sous le régime des talibans l'ouverture de ce camp qui, entre 2001 et 2002 a accueilli plusieurs centaines de milliers de personnes déplacées à cause de la sécheresse. De retour au même endroit aprés la chute des talibans quelques mois plus tard, elle retrouve l'équipe locale de résistants et reprend la formation des accoucheuses traditionnelles - qui font naître nuit et jour les enfants sous les tentes - et des autres acteurs du moment de la naissance. Les grossesses, les accouchements, la prévention et la gestion de leurs risques ainsi que l'éducation à la santé ont été ses activités quotidiennes. Son stylo et son " troisième oeil ", comme elle appelle son appareil photo ne cesseront de fonctionner lors des mois qu'elle passera, afin qu'à son retour elle poursuive son engagement sur le terrain et témoigne de ce qu'elle a vu, vécu, entendu: un Afghanistan intime, le quotidien des femmes courageuses, l'innocence des enfants, la vie du camp de Maaslakh où se côtoient les cultures, les ethnies, les nouveaux-nés, les veillards, le meilleur et le pire. Sans oublier cette journée de la femme célébrée pour redonner de l'espoir aux afghanes. Nelly Straderini sait nous faire partager sa profession de sage-femme humanitaire, ses moments de joies, de frustration, l'humilité de son métier. Son travail de photographe présenté ici se veut un regard discret porté sur des instants de vie qu'on partage quelques mois seulement mais qui marquent la mémoire pour le reste du temps.
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Les quatre saisons de la bagotière
Seguin Marie
- Cheminements
- Les Gens D'ici
- 1 Septembre 2008
- 9782844787224
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Le livre du 400e anniversaire du collège Henri IV de Poitiers (créé en 1608) raconte autrement l'histoire longue et riche de cet impressionnant édifice voué à l'éducation, l'histoire de celles et ceux qui ont laissé dans la pierre leur empreinte, de celles et ceux qui, pendant une dizaine d'années passées là ont voulu témoigner de leur expérience, l'histoire enfin racontée par les élèves de la vénérable institution.
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L'or du mendiant
De Monneron Marie-Fr
- Cheminements
- Ma Part De Verite
- 22 Septembre 2008
- 9782844787415
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Léon Bouteille est viticulteur dans l'Ardèche méridionale. Il est un fils du soleil, aimable, amusant, complaisant, simple et familial, félin et câlin, pétulant parfois et un peu hâbleur sans doute, mais souple, habile, et tellement attachant... Personnage très populaire, il a fait face à de nombreuses responsabilités professionnelles, économiques, associatives. Toute la profession viticole a pour lui une grande tendresse. Veuf, âgé de 74 ans, il pense, tout naturellement, que ses trois filles l'adorent. Mais quand survient la maladie, il découvre, avec effroi, qu'elles sont en réalité davantage intéressées par l'héritage qu'il va leur laisser que par son bonheur. Le labeur de trois générations, dont un patrimoine immobilier important, constitue leur héritage; elles sont donc pressées d'en finir! Leur amour démesuré pour le profit va les amener à un véritable bras de fer avec leur père ainsi qu'avec ceux qui l'entourent d'affection, au détriment de sa quiétude, de son bien-être, à l'automne de sa vie. Soudées, unies comme jamais elles ne l'ont été auparavant, elles vont mettre sur pied des scénarios immondes. Des prouesses de l'amitié, de l'amour, mêlées aux atrocités de la jalousie, de la haine, voici des tranches de vie où, malgré la dureté du sujet qui aborde un problème de société, l'humour est présent partout. On traverse, tout au long de l'ouvrage, les coups de coeur de Léon, ses coups de gueule, et sa verve permanente, pour dire les choses simples remplies du bon sens des paysans. On voyage, on partage des anecdotes cocasses, coquines, pétries de connotations méridionales profondes et imagées. On traverse le quotidien de la vie rurale d'un vigneron tout en espérant ardemment que l'amour triomphera de la haine.
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A vous les studios ; journal d'un homme de télévision (1950-1995)
Vivet Jean Rene
- Cheminements
- Une Memoire
- 2 Mars 2006
- 9782844784568
Une ouverture inopinée sur le monde du cinéma et deux stages d'assistant-metteur en scène près de Yves Ciampi déterminent le destin de Jean-René Vivet. Après une "collaboration magique" en tant que second, puis premier assistant de Sacha Guitry et Marcel Carné, l'auteur finit par entrer à la télévision française quelques années plus tard. Il y reste 35 ans durant lesquels des rencontres déterminantes (Frédéric Rossif, Raymond Marcillac, Robert Chapatte, François Delagrange.) orientent et jalonnent sa carrière qu'il vit avec passion. De la célèbre émission Nos amis les bêtes aux premiers directs sportifs, c'est tout un pan, vu des coulisses, de l'histoire de notre télévision, qu'il nous dévoile. C'est aussi l'histoire d'un homme sensible, intègre et passionné. De son expérience, il a su dégager une réflexion aiguisée, sur la nature humaine, sur l'équilibre fragile de l'univers dont l'homme n'est qu'un maillon, dont l'action peut aussi bien être nocive que bénéfique.
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Juin 1940, c'est la débâcle.
Comment un adolescent de quinze ans réagit-il face aux scènes si contrastées qui se déroulent sous ses yeux ? le tragique y côtoie le pitoyable, le courage et la dignité y côtoient la lâcheté. tout vacille et les repères se font fluctuants. quelle voie va-t-il choisir quand, à la tête d'une fortune, se dessineront plusieurs choix ? se tiendra-t-il aux principes d'honnêteté, piliers de son éducation ou bien face à l'effondrement des valeurs, fera-t-il un autre choix ? a travers la vision et les réflexions de cet adolescent, c'est un regard inédit qui nous est proposé sur cette courte mais décisive période de juin 1940.
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L'africain de Nantes
Colin-Veillon Michel
- Cheminements
- Une Histoire Pour L'histoire
- 6 Avril 2009
- 9782844787668
Nantes 1830.
La traite des noirs, qui a fait la fortune de la ville au siècle précédent est encore en vigueur. jean-baptiste giquiaut, capitaine en second d'un navire négrier, entame une nouvelle traversée vers l'afrique puis les antilles. un prêtre est du voyage : membre de la " société chrétienne pour l'abolition de l'esclavage ", il se propose de témoigner contre la traite. sur la côte de guinée, un roi nègre confie son neveu, anko, au capitaine du navire afin que le jeune garçon apprenne " à lire et écrire la langue française ".
Le prête se charge de cette tâche. en guadeloupe, le jeune noir, baptisé françois, échappe à la condition d'esclave grâce à la protection de son tuteur ; éduqué, libre de ses mouvements, il participe à la croisade de corentin goujon qui affronte planteurs et négociants, s'attire leur haine et se fait expulser vers nantes quatre ans plus tard. a nantes, françois complète son éducation, mais il demeure malgré tout l'africain : comment trouvera-t-il sa place dans une société qui le tolère à peine ? son tuteur décède, le laissant sans autre protection que sa forte personnalité et son projet de rejoindre les antilles afin de poursuivre la lutte.
Deux rencontres vont sceller son destin : séraphine, la jolie métisse dont il tombe amoureux mais qui le dédaigne, et edouard, le fils de gicquiaut, auquel le lie une belle amitié, qui tente maladroitement de l'aider.
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Concertiste prodige à 4 ans, entré à 10 ans au conservatoire de musique de Paris, le destin de Gleb Plaxine semblait tout tracé et heureux dans sa famille de nobles réfugiés russes. Mais dès 1943 - il a 18 ans -, la guerre et l'occupation en décident autrement. Gleb s'engage dans la résistance, puis comme GI dans l'armée américaine. En 1951, il accepte de suivre son père vers la Russie natale. Ils mettront des années pour l'atteindre. En 1955, enfin arrivés, les métamorphoses de Gleb vont se multiplier. Speaker à Radio-Moscou, il devient en même temps interprète, traducteur, et surtout acteur.
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Ce livre n'est pas un roman mais une histoire vraie. L'auteur nous fait découvrir, à travers ses souvenirs d'enfance et d'adolescence, les moeurs, les coutumes, les croyances, bref la vie des derniers paysans de la montagne catalane entre les deux grandes guerres du vingtième siècle. Des paysans qui n'ont pas survécu après le dernier de ces conflits au choc créé par l'avènement de la civilisation des loisirs. Autrefois exclusivement agricole, le pays est devenu en quelques décennies, grâce à son climat exceptionnel et à la beauté de ses sites, le paradis de nombreux étrangers, comme disaient de tous ceux qui vivaient au-delà des limites du canton "voire du village" les paysans d'alors.
Après une petite enfance solitaire dans une nature pratiquement vierge avec pour seuls compagnons de jeu les animaux sauvages, l'adolescent fait l'apprentissage de la vie associative parmi ces paysans aujourd'hui disparus. Puis, plus tard, à travers les études, une adaptation, parfois assez mal vécue, au monde moderne.
Un cheminement plutôt inhabituel, propice à la méditation, qui conduit l'auteur, à l'heure de la retraite, à s'interroger sur les causes profondes et sur les conséquences, tantôt bonnes et tantôt regrettables des bouleversements qu'il a vus se produire autour de lui.
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Laboureurs d'espoir
Morinais Alain
- Cheminements
- Une Histoire Pour L'histoire
- 15 Octobre 2008
- 9782844787361
Ce livre met en scène l'histoire des laboureurs bretons vivant leur Révolution, au jour le jour, telle qu'elle put être perçue et vécue dans la campagne rennaise, quand l'espoir s'y invite en 1789. Espoir né de la demande du Roi, espoir grandissant avec le courage d'oser ensemble, espoir d'avoir cru être entendus, mais, espoirs déçus quand les paysans, en colère, comprendront avoir été les oubliés de l'Histoire.
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Travailler plus à l'école, pour rêver plus quand on sera grand : telle pourrait être la morale de ce récit autobiographique qui voit grandir l'auteur de la maternelle à l'université. Il ne se passe rien d'extraordinaire : on est chez des gens simples. Et pourtant ça se lit comme un roman. Il est vrai que c'est un ancien gosse de Saint-Denis qui parle, oui le Saint-Denis du 9-3. Mais à l'époque, c'était la banlieue rouge, tout simplement. Avec pas mal d'enfants d'immigrés, algériens et bretons, frères de jeux dans les f tifs et les terrains vagues. Certains réussissaient à prendre l'ascenseur social, qui fonctionnait assez bien. L'auteur a eu cette chance : il a réussi dans le jeu scolaire. Serge Cabioc'h rend hommage à tous ceux qui l'ont aidé à se construire. A Saint-Denis, bien sûr, dans un quartier qui n'existe plus. Et là-bas, en Bretagne, du côté des monts d'Arrée, des carrières d'ardoises et des fontaines : c'est la terre privilégiée des vacances. Les ombres anciennes s'animent dans la danse de l'écriture. Le cahier personnel éclairé par le sourire bleu d'une petite fille, s'ouvre aux lecteurs d'âges variés qui prendront plaisir à jouer avec leur propre mémoire.
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Je pense que l'horreur absolue qui s'est trouvée symbolisée dans le mot auschwitz n'est pas si ancienne puisqu'elle s'est déroulée voici un peu plus de six décennies seulement.
Je pense que, quand bien même il y a eu d'autres actions d'horreur barbare sur la planète, celle-là nous concerne tout particulièrement parce qu'elle a eu lieu non pas sur une terre lointaine, très éloignée de l'occident, mais ici, en europe, là où est née la civilisation occidentale. et je pense aussi que nous n'avons encore qu'à peine mesuré la dimension la plus vertigineuse de ce que signifie l'horreur la plus absolue, commise au coeur de l'europe, par des européens, au nom d'idées nées en europe.
On a parlé de repentance sur une multitude de sujets. on a parlé de la nécessité d'en finir avec la repentance. il ne s'agit pas, là, de se repentir. il s'agit de savoir et de garder vivant le souvenir de ce qu'on sait. il s'agit aussi, je le dis, du caractère unique et incomparable de l'horreur absolue qui s'est trouvée symbolisée par le mot auschwitz. ce fut la seule tentative d'élimination totale, absolue, systématique de tout un peuple, la seule tentative à s'être trouvée planifiée, organisée administrativement par un appareil d'état entier, la seule à avoir été organisée industriellement dans un pays développé.
Le crime commis par des millions d'européens au milieu du xxe siècle contre le peuple juif fait de l'antisémitisme bien davantage qu'une forme de racisme : une complicité de l'esprit avec le crime le plus immonde à avoir été commis sur cette terre.
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Dans les années 1920, chassé par la pauvreté, un jeune couple tchèque échoue en France, à Nevers, avec sa petite fille.
Le père volage abandonne bientôt le foyer. Généreuse et courageuse, la mère fait face, recueille, soigne puis épouse un grand blessé de guerre de son pays. Ils s'installent à Paris, au pied de la butte Montmartre. C'est dans ce quartier populeux et pittoresque que la petite fille grandit. Adolescente, elle subit l'occupation allemande, jouant parfois les gavroches, pendant que son beau-père entre dans un réseau actif de résistance.
À la libération, l'installation d'un nouveau régime à l'Est fait espérer à la famille des jours meilleurs : dès leur arrivée à Prague, on les enferme dans un camp de concentration. Artur London, compagnon de résistance, les tire de ce mauvais pas. Plus française que tchèque, la jeune fille aspire à regagner Paris. On lui refuse la sortie du pays. Elle fait alors carrière à Radio Prague Internationale.
La vie de l'héroïne est impressionnante de déboires et de situations désespérantes. Elle subit... développant un esprit indépendant et hardi, féministe et acerbe, que l'humour met au pas. Omar Mounir a su magistralement transcrire le récit de Madame Paris-Prague, imprévue, déstabilisante, charmante et forte, haute en couleurs, et lui conserver sa gouaille montmartroise. On s'attache à cette femme deux fois confrontée au totalitarisme et l'on découvre avec effroi la vie imposée à ces malheureuses populations auxquelles on prédisait un avenir radieux, cette vie de tous les jours rongée par la peur et désespérante de bêtises.
Un témoignage unique ! (Daniel Couturier, directeur de collection)
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Qui est Hermine ? Un personnage de fiction bien sûr, car pas une femme n'avouerait lui ressembler... Ou alors juste un peu... C'est qu'Hermine est un concentré des petites manies des jeunes femmes d'aujourd'hui : notes de téléphone astronomiques, sept heures de préparation avant de sortir en boîte, le shopping comme activité principale, etc. Hermine vit seule car elle n'a pas encore trouvé "Le" mec non-fumeur, bon cuisinier, ordonné, sobre, riche, tendre, drôle, beau et intelligent ! Un seul défaut et c'est la rupture, car l'intransigeante Hermine n'est prête à aucune concession ! Une peste, Hermine ? Peut-être, mais derrière tous ces mauvais côtés et ce caractère de cochon, elle reste une femme pleine de doutes, de maladresses et d'affecti on. Un être humain, tout simplement...
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Ce livre est fait de beaucoup de mémoire et aussi de réflexions.
Souvenirs et réflexions de quarante ans à la place de premier magistrat de Plaisance-du-Gers, petite commune de Gascogne.
Un long mandant durant lequel, l'auteur a été témoin, non seulement d'un changement de République, mais aussi d'un changement dans la République : celui de la décentralisation.
Au cours de cette longue période, il n'y a pas que les Républiques qui aient changé. Le comportement des citoyens n'est plus le même non plus.
Ils sont devenus plus exigeants, plus contestataires, se sont organisés en " contre pouvoir " et sous l'influence des émissions télévisées se sont " politisés " et, de fait, sont plus dépendants des partis et de leurs états-majors.
Ce livre a été vécu. La seule part de fiction choisie par l'auteur est celle d'une campagne électorale, moment crucial où les citoyens décident ou non de reconduire leurs élus.
L'écriture de cet ouvrage s'est voulue moins amusée que celle d'un tel maire (prix Scarron 1962) ou celle de son Préfet aux champs.
Effet des temps ? Peut-être... afin de traduire avec justesse les soucis et les responsabilités qui pèsent sur les épaules des maires d'aujourd'hui qui ont la charge de la République... au quotidien.
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La mère de Jean Bréfort se suicide alors qu'il est encore très jeune, il sera élevé par des grands-parents adorables et par un père, rude marin-pêcheur.
La mer n'était pas « son idée » : Jean aurait aimé la terre, pourtant, par obéissance, il en fera son métier.
Après cinq ans de captivité, il se mariera avec Thérèse en 1945. Tous deux adopteront le neveu de celle-ci, né lors des circonstances dramatiques de l'Occupation.
Ce livre avoue la force salvatrice que détiennent les amoureux de l'eau, du sel et du vent, de ceux que l'on nomme les gens de la mer.
Des paysages de Landemer à Quervière, d'Omonville à Goury, d'Écalgrain à Biville en passant par Herquemoulin, on a l'impression d'être dans un rêve tellement c'est beau.
Jean Bréfort a pensé à vous et s'est dit que vous seriez sous le charme, s'il vous racontait les jours d'été et les brouillards de novembre de la Hague, en Cotentin, son pays du bout du monde ; s'il confiait en passant, sa vie de pêcheur côtier jusqu'en 1970, son existence, cheminant sur des paysages d'or et d'argent aux embruns de landes, aux parfums de fougères mélangées de bruyère.
Cet ouvrage est illustré de plus de cent photographies pour la plupart inédites retrouvées dans les fins fonds des tiroirs des Haguais.
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Une femme de marin n'est pas une femme comme les autres, que son mari soit officier ou matelot sur un paquebot, un cargo, un pétrolier, un navire de guerre, à la pêche hauturière...
Au quotidien, ces épouses vivent l'attente, interminable. Il leur faut prendre, seule, des décisions importantes ; accoucher parfois dans la plus grande solitude. Et craindre éventuellement le drame, comme cette pauvre Victorine qui a perdu son père, son frère et son époux dans un naufrage et nous le raconte avec émotion. Comme Louise dont le père est mort noyé à Saint-Nazaire, chutant à l'embarquement.
Le mari de Ginette a eu plus de chance, celui de Marie-Thérèse aussi : ils sont sortis indemnes d'une collision et d'incendies qui se sont déclarés à bord...
En interviewant longuement toutes ces épouses de marins (1) principalement originaires des différents départements bretons et de Loire-Atlantique, l'auteur a voulu comprendre qui elles sont vraiment, pourquoi elles ont choisi cette vie hors-normes.
Mais l'ont-elles choisie, justement ? Et referaient-elles ce choix aujourd'hui, en connaissance de cause ?
Elles répondent à ces questions en même temps qu'elles relatent la vie à bord, en mer ou dans les grands ports français, de Dunkerque à Marseille en passant par Le Havre, Brest, Lorient, Donges, Saint-Nazaire, Bordeaux... et même Alger, Bizerte ou l'Afrique noire, où elles allaient rejoindre leurs maris le temps d'une escale ou d'une affectation de quelques mois.
Après avoir lu ces récits poignants, vous ne regarderez plus les femmes de marins de la même manière !
(1) : une de ces dames fait exception : Marie-Antoinette est petite-fille d'armateur et fille de marin mais son époux était médecin. Elle évoque donc le vécu de sa mère. Née et élevée sur une île bretonne où la plupart des hommes étaient marins, elle témoigne aussi de tout ce qu'elle a observé autour d'elle.
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En quarante-cinq ans la France a été totalement transformée. Le pays s'est urbanisé, la société rurale s'est effondrée, les paysans sont devenus des entrepreneurs, les écolos sont apparus dans le paysage, l'église a perdu ses fidèles, les maisons du village sont devenues des résidences secondaires.
L'auteur de ce livre, né dans la presqu'île du Cotentin, bout du monde, bout de France, évoque les sensations de l'enfance rurale, la société ancienne en train de basculer dans la modernité. Il ne s'agit pas de mémoires mais plutôt d'une promenade par thèmes (la vie, la mort, la ferme, le labeur, l'école, le sexe, la nature, les animaux, les vieux, les pauvres, la religion, les rêves, etc.) à travers la vie d'une famille, dans ce que fut le monde des années 50-60. Jacques Rouil évoque l'éveil à la conscience d'un petit saute-ruisseau, son univers mental, la proximité de la nature, si difficile à expliquer aujourd'hui à nos enfants, urbanisés, la prégnance de la ferme, la psychologie de grands-mères nées au début du xxe siècle, l'extraordinaire impact de la télévision, du téléphone et des objets de la société moderne. L'auteur analyse, explique, mais son texte est truffé d'histoires et de portraits de ces petites gens qui faisaient la vie rurale. Le Cotentin, bien sûr est présent à chaque page. L'auteur en décrit l'ambiance, le vent, la pluie, les haies, les petits chemins tortueux, le bord de mer.
Jacques Rouil est né en 1948 à Surtainville, un village du bord de la mer (1 000 habitants) réputé pour ses cultures légumières sur la côte ouest du Cotentin. Ses parents sont paysans. Après ses études, il devient journaliste et s'intéresse aux politiques agricoles. Il a vécu à Saint-Lô, Caen, Coutances, Angers et Rennes. Aujourd'hui, journaliste au service politique de Ouest-France, il est l'auteur de trois livres dont deux : Presqu'île (nouvelles) et Donadieu (roman, prix littéraire du Cotentin 2002) se déroulent dans sa région d'origine.
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Le chemin de fer est une immense famille où les cheminots sont les rouages de mille métiers.
Parmi ceux-ci l'Exploitation occupe une place prépondérante dans le service commercial, les circulations, la sécurité. Paul Génelot l'a vécu tout au long de sa carrière. Mais il a été aussi imprégné par le rail dès sa tendre enfance par un père lui-même cheminot qui, ayant débuté au bas de l'échelle, termine sa carrière comme chef de gare principal hors classe. Toute cette vie faite de péripéties parfois douloureuses, souvent attrayantes, est racontée avec l'élan du journaliste de La vie du rail, revue que Paul Génelot continue de servir avec toujours la même foi en son chemin de fer.
Dans ce livre, nous entrons avec lui dans des coulisses trop souvent réservées aux initiés.