Filtrer
Rayons
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Fixot
-
Il s'assoit près de moi sur le lit, tente de me prendre dans ses bras, mais je le repousse. Alors il parle calmement et fermement : Je ne savais pas comment te dire ça... Mais nous ne rentrons pas, nous restons ici. Je bondis, en hurlant : Menteur ! Espèce de lâche ! Tu sais parfaitement pourquoi j'ai accepté de venir ici : il s'agissait de vacances. Tu dois me laisser partir ?' Il me repousse brutalement Tu es ici pour le reste de ta vie, tu comprends ça ? Tu ne quitteras jamais l'Iran !
Je suis effondrée sur le lit, en larmes. Ma fille s'est mise à pleurer, accrochée à son lapin en peluche. -
-
-
Une écriture majestueuse pour six visages de la solitude sur cette terre d'Israël où se mêlent monde ancien et monde moderne. En un après-midi Dolly va connaitre les tourments d'un amour pervers pour une petite prostituée et le désarroi d'être trahie par son mari. Le soir tombe, le soleil embrase Jérusalem, les illusions meurent et Dolly voit poindre une paix nouvelle.
-
Je suis né avec du sable dans les yeux.
C'était à Tidène, au coeur des montagnes de l'Aïr, au début de la saison des pluies. Ma mère me disait : " Mano, le miel se cache sous ta langue, mais ne quitte jamais le désert car le désert purifie l'âme. Loin de lui, tu es sourd et aveugle. " Ainsi parlent les mères touarègues. Par décence, elles enveloppent leurs inquiétudes dans les allégories. Un pouvoir qui les fait poètes et souveraines. Je ne savais pas qu'un autre monde existait.
Comment aurait-il pu exister alors que, juste derrière nos tentes, c'était le sable, la soif et le néant ? Quand du haut de mon rocher je regarde ce désert qui a vu voyager mon père, et avant lui le père de mon père, et tous les pères de mes frères touaregs, je sais que c'est de lui que nous tirerons la force et la sagesse nécessaires à la construction du monde dont nous rêvons pour nos familles et pour nos enfants.
MANO DAYAK.
-
-
-
-
-
" Nous marchons vers le fleuve, nous traversons le pont, nous voilà sur le flanc de la colline à l'aplomb du château qui domine le Danube.
Ses yeux bleus me dévorent.
Richard crie dans le fracas des sirènes d'alerte : " Cours ! Rentre vite ! Je t'aime ! A demain ! " Demain n'est jamais venu.
La guerre nous a séparés brutalement ce jour-là. Parce que nous étions juifs, et qu'en ces temps de fureur à Budapest, cet amour si puissant ne pouvait rien pour nous. " Adolescents, Betty et Richard tombent amoureux l'un de l'autre. Ils rêvent leur avenir ensemble, certains que personne, pas même Hitler, ne parviendra à les séparer.
Puis, en mars 1944, les Allemands envahissent la Hongrie. Arrachée à Richard par les nazis, Betty se jure de le retrouver. Jamais, ni aux pires moments de sa déportation, ni après avoir recherché en vain Richard à la fin de la guerre, ni après avoir épousé Otto Schimmel, un survivant d'Auschwitz avec qui elle émigrera aux Etats-Unis, jamais elle n'oubliera son grand amour perdu.
En 1975, elle retourne à Budapest pour la première fois.
Le passé sera au rendez-vous...
-
-
Samia habite " Le Paradis ", une cité HLM de Toulon, avec ses quatre soeurs, ses trois frères et ses parents.
Dans cette famille algérienne, la vie est rythmée par les traditions : les garçons font la loi, les filles leur obéissent. L'été de ses douze ans, Samia découvre qu'elle doit se battre pour se faire admettre telle qu'elle est : une jeune fille entre deux cultures, tiraillée entre ses désirs et les valeurs que veulent lui transmettre ses parents. Pour conquérir le droit de vivre comme les filles de leur âge, Samia et ses soeurs se serrent les coudes.
Faire des études, passer deux heures en boum, gagner de l'argent de poche... sont autant de victoires sur le racisme, celui des "autres", mais aussi de la famille qui ne fait pas l'effort de comprendre le monde qui l'entoure.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-