La fin et les moyens : enquête sur la nature des idéaux et sur les méthodes employées pour leur réalisation

Traduit de l'ANGLAIS (ETATS-UNIS) par JULES CASTIER

À propos

« Être un homme complet, équilibré, c'est une entreprise difficile, mais c'est la seule qui nous soit proposée. Personne ne nous demande d'être autre chose qu'un homme. Un homme, vous entendez. Pas un ange, ni un démon. Un homme est une créature qui marche délicatement sur une corde raide, avec l'intelligence, la conscience et tout ce qui est spirituel à un bout de son balancier, et le corps et l'instinct et tout ce qui est inconscient, terrestre et mystérieux à l'autre bout. En équilibre, ce qui est diablement difficile. » Ces phrases qu'Aldous Huxley fit prononcer par un des héros de Contrepoint, pourraient servir de résumé au livre que voici.
Dans La Fin et les moyens, publié en 1937, Aldous Huxley développe les conditions et les méthodes d'un véritable humanisme. Comprendre l'homme nécessite d'interroger tout ce qui en lui participe au réel, à la vie de l'intelligence et de la sensibilité, à ses conditions de vie sociale et économique, mais aussi à sa spiritualité. Tout ce qui, aussi, nous aide à formuler nos conceptions du bien et du mal et détermine l'ensemble de nos actions.
Quel est donc le but de ce livre ? Réaliser l'homme tout entier, malgré les pressions idéologiques et sociales de son époque. À partir d'une définition de l'homme «sans attache», guidé par sa seule intelligence et son amour d'autrui, Aldous Huxley propose de manière concrète les moyens pour atteindre la finalité de l'effort humain. Ces moyens ne se limitent pas à une prise de conscience individuelle mais résident aussi dans un cadre politique et social plus juste, dans des réformes, des institutions vraiment humanistes, dans une éducation, enfin, qui libère l'être des préjugés de la pensée toute faite. Par être, Aldous Huxley désigne aussi bien l'enfant que l'adulte : il n'est jamais trop tard pour grandir, approfondir les raisons libres de ses croyances, dresser l'inventaire de ce qui nous paraît acceptable ou inacceptable au-delà de ce qui nous est imposé. Marcher à contre-courant pourrait être la devise de cet immense philosophe pacifiste du XXe siècle qui trace les grandes lignes


Sommaire

I. Des buts, des voies et du point de départ contemporain.
II. De la nature de l'explication.
III. De l'efficacité des limites des réformes sociales à grande échelle.
IV. La réforme sociale et la violence.
V. De la société organisée suivant un plan.
VI. De la nature de l'Etat moderne.
VII. Centralisation et décentralisation.
VIII. Décentralisation et gouvernement par les citoyens.
IX. De la guerre.
1. De la nature de la guerre.
2. Des causes de la guerre.
3. Des remèdes et autres solutions possibles.
X. Du travail individuel en vue des réformes.
XI. De l'inégalité.
XII. De l'éducation.
XIII. Des pratiques religieuses.
XIV. Des croyances.
XV. De l'éthique.
Index.

Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie contemporaine


  • Auteur(s)

    Aldous Huxley

  • Traducteur

    JULES CASTIER

  • Éditeur

    Belles Lettres

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    18/02/2022

  • Collection

    Le Gout Des Idees

  • EAN

    9782251452838

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    368 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    2 cm

  • Poids

    350 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Aldous Huxley

Aldous Huxley est né le 26 juillet 1894, dans une famille appartenant à l'élite intellectuelle britannique. À 16 ans, une maladie des yeux le rend presque aveugle. Il parvient pourtant à obtenir son diplôme à Oxford. En 1931, quatre mois lui suffisent pour écrire Le Meilleur des mondes, qui connaît rapidement un succès international. En 1937, il s'installe avec sa famille aux États-Unis, où il devient scénariste pour Hollywood. En 1958, il publie Retour au meilleur des mondes. Dans les années cinquante, il s'intéresse aux drogues psychédéliques, et publie Les Portes de la perception en 1954, Le Ciel et l'Enfer en 1956 ou encore Île en 1962. En 1959, il se voit décerner le Award of Merit for the Novel par l'Académie américaine des Arts et Lettres. Il s'éteint en 1963.

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